jeudi 23 octobre 2008

Escroquerie et abus de confiance

Dans son audience, du 22 Octobre 2008, le tribunal correctionnel, de la deuxième instance, près la cour de Constantine, devait statuer une affaire d’escroquerie, effectuée par le trésorier de la BDL (Banque de Développent Local), sise à la rue Tatache de Constantine. Ainsi, en ce 10/09/2001, madame B. Messaouda avait déposé ses bijoux, en guise de garantie, dans la dite banque pour pouvoir prétendre à un prêt de 48 000,00 DA, qui lui permettrait de régler un problème d’argent qui urgeait.

A la veille de l’expiration du délai, qui pourrait éventuellement conduire à une pénalité, selon la réglementation intérieur de la banque, madame B. Messaouda, s’était présentée, à la banque pour régulariser sa situation financière, vis-à-vis de cette institution, c’était un 03/05/2008. Elle avait avancé la somme de 40 000,00 DA au dit caissier. Il lui restait, donc 5 000,00 DA, en plus d’un pourcentage, exigé par cette institution. Le préposé au guichet lui avait remis une quittance sur laquelle était mentionnée la somme déposée. Le jour suivant, madame B .Messaouda, avait remis 5000,00 DA et enfin 850,00DA.

Ce qui lui permettait, en principe, de récupérer ses bijoux. Malheureusement pour elle, ses objets demeurent introuvables. Au fil des jours, la pauvre dame ne savait plus quoi faire sinon d’adresser au directeur de la dite banque. Mal lui en pris, celui-ci n’avait pu rien faire pour elle, car les pièces d’or avaient, purement, disparu du coffre de la banque. Prenant son mal en patience, ne perdant pas espoir, cependant ne pouvant plus attendre, madame Messaouda avait déposé plainte auprès du procureur de la République près le tribunal de Constantine, sis à la cité Ziadia, « pour escroquerie et abus de confiance », contre le directeur et le caissier.

Le parquet a transmis le dossier à la police judiciaire, pour un complément « d’enquête et suite à donner ». Après que les services de la police aient entendu les deux mis en cause, ils ont été présentés les présumés accusés au représentant du ministère public qui, à son tour, ordonne la transmission du dit dossier au juge d’instruction afin de situer le responsabilité de chacun des deux accusés, et un supplément de renseignements. Le magistrat instructeur ordonna la mise en détention préventive, de deux accusés, à la maison d’arrêt du Coudiat. Le 16/06/2008, les deux inculpés avaient comparu devant le juge des assises au siège du tribunal de la première instance, sis à la cité Ziadia qui a condamnés à une année d’emprisonnement ferme chacun des deux auteurs de l’infraction assortie de 50 000,00 DA d’amendes, qu’ils auront à payer en association. S’étant vu lésé, dans ses droits, le directeur de la banque, s’est pourvu en appel.

Le mercredi, 22/10/2008, le duo devait répondre à ces deux chefs d’inculpation. A la barre, du tribunal pénal de deuxième instance, sis au siège de la cour de Constantine, le responsable de la banque avait spécifié, « qu’au moment des faits, j’étais en congé annuel. C’est à la reprise que j’ai été mis au courant de la situation ». Donc, confirmait-il, « je n’avais aucun lien avec cette « escroquerie » tout en confirmant, « que les dits bijoux sont toujours à la banque et n’attendent plus à ce que la dame s’acquitte de ce qui lui reste à payer pour reprendre son bien ». Appelée à dire sa version, madame B. Messaouda affirme « je n’ai pu retirer mes bijoux de par la pénalité de retard qui s’était accumulée et qui s’élève à 80 000,00 DA alors que ce n’est nullement m’a faute. » De par sa situation financière, il est impossible à cette vieille dame de retirer ses pièces d’or. En réalité c’est ce caissier qui est à l’origine de ses déboires.

Pressé de questions pertinentes, par le procureur général adjoint, qui lui a fait savoir que « tu ne t’étais pas pourvu en appel, tu t’es contenté de cette année de peine d’une année, donc tu es satisfait et tu es pour quelque chose dans cette histoire tout en croyant que tu seras touché par la grâce présidentielle, n’est-ce pas ? ». Pris au dépourvu le caissier avait finalement reconnu son forfait, en acquiesçant de la tête. Il avait effectivement mis la somme déposée par la dame, dans sa poche, et à l’insu de ses responsables. La partie civile s’est dite, non seulement très perdante, mais très lésée dans ce qui lui était arrivée comme préjudices moraux.

L’avocat insiste et demande « à ce que réparation soit faite » et prie l’honorable tribunal, d’ordonner à la banque, à ce restitue les bijoux de sa cliente et demande 100 000,00 DA de dommage et intérêt. Le représentant du parquet a, simplement, fait rappeler le tribunal sur les aveux qui viennent d’être fait devant lui « par cet indélicat caissier, père de quatre enfants de surcroit ». Il requit 2 ans d’emprisonnement pour le préposé à la caisse et l’application de la loi pour le dicteur. La défense de celui-ci avait spécifié « que son protégé n’avait en aucune manière était au courant de ce que tramait son collaborateur alors qu’il était absent le jour des faits ». Il sollicite la relaxe, pure et simple de son client. L’affaire est mise en délibérée pour mercredi 29/10/2008

Le dénouement de cette affaire ne sera connu que la semaine prochaine. Affaire, donc à suivre. Celle-ci a mis en cause un responsable d’une institution étatique durant son congé annuel. Que sera le verdict ?

lundi 13 octobre 2008

Où en est la culture à Constantine ?

Malgré l’existence de deux maisons de culture , Mohamed El Aid El Khalifa implantée dans les anciens locaux de Citroën , en plein centre ville , et Malek Hadad ,sise route de Sétif ,Constantine vit une véritable léthargie ,une apathie ,une paralysie assommante .Aucun programme n’a été prévu durant des lustres ,si ce n’est de rares sorties culturelles se font de plus en plus rares ,à l’exception de minimes « Club du Lundi» qui ne draine que quelques amateurs sans plus .
Les salles de cinéma ,autrefois fierté de Constantine , sont toutes fermées depuis des décennies .Elles tombent en ruine ,à l’exception de deux salles .L’une ,Le Rhumel (Ex Royal) tente de survivre grâce au bon vouloir de son gérant ,Haidar Kamel .Celui-ci rencontre des difficultés ,des entraves à son ambition de rendre ce lieu plus attractif et attrayant .Il est notamment malmené devant les tribunaux pour un contrat de location qui peine à voir le jours .Il a été pénalisé par la fermeture de cette salle depuis peu malgré le pourvoit en cassation devant la cour suprême .Ce que l’on appelle l’arbitraire du moment que cette même cours n’a pas encore rendu son verdict .
La seconde salle, ex cinémathèque, a été à plusieurs fois reprises refaite à coups de milliards .Les appareils de projection ont été remplacés par d’autres plus sophistiqués .Mais on ne sait pas ce que devient ce matériel .Quant à la maison de la culture El Khalifa , elle vivote ,présentant des spectacles d’une rareté exceptionnelle .Des rénovations se font de temps à autre sans aucun apport pédagogique malgré son implantation au centre ville. Son Hall d’entrée sert à des expositions de livres par les différentes maisons d’éditions du pays, sans plus .La salle de projection ne fonctionne que par intermittence et à des prix invraisemblables, et elle est dans un état lamentable .
Des logographes, des prosateurs, des écrivains passent inaperçus dans le « Club du lundi » par manque d’information et d’affichage publicitaire.
La salle Malek Hadad, dont une salle de conférence a été complètement détruite par un incendie , est en retrait du centre ville .Elle reçoit des conférenciers , des réunions s’y déroulent par moment et dans l’intimité .Le centre se dégrade par manque d’entretien .Ses salles de lecture sont débordées d’étudiants qui se débattent dans un environnement inadéquat .Ses salles d’eau sont dans un état de saleté incroyable ,elles sont répugnantes ,écœurantes , répulsives ,les eaux se déversent partout .Des odeurs pestilentielles se dégagent de ces lieux d’aisance .des câbles électriques trainent partout ce qui risque une électrocution sans équivoque .
Le théâtre municipal (Le Grand), malgré sa rénovation qui se chiffre en milliards, est resté fermé depuis des années .Les quelques spectacles présentés ,timidement ,ne satisfont point les citoyens ,et les prix pratiqués sont faramineux .
C’est à croire que Constantine n’était pas une ville de culture, de penseurs, de comédiens …
Où sont nos acteurs de jadis ? Ceux qui ont pris le chemin de l’exode, vers la capitale ou ailleurs, sont mieux vus et connus. Ceux qui sont restés sur place endurent le calvaire .Aucune troupe théâtrale n’existe dans la ville des ponts .Où sont nos vrais comédiens, nos troupes musicales ? Celles-ci sont mises sous l’éteignoir par les nouveaux chanteurs de raï, style, qui ne sied nullement aux traditions de l’antique Cirta .Des soirées de fêtes familiales sont animées à coups de décibels jusqu'à des heures tardives de la nuit.
Les aires de jeux font grand défaut. Il y a un énorme manque dans les quartiers et les nouvelles cités pour juguler les dépassements de nos jeunes abandonnés et livrés à eux-mêmes. L’oisiveté pousse nos enfants à détester, à avoir en horreur leur famille, leur entourage et leur pays .Actuellement ,nous assistant à un autre phénomène plus grave , plus désolant ,c’est le fameux terme « Harragas ».
Quelle est la vraie mission de la direction de la culture, des APC, de la jeunesse et sports, des élus locaux ,nationaux ?Ceux-là hibernent durant leur mandat et ne se réveillent qu’à la veille des élections pour nous leurrer , nous promettre monts et merveilles !

un mot pour les internautes


La création de ce journal a été sérieusement et mûrement pensée, après une longue cogitation, une réflexion très minutieuse, une foultitude de palabres alors que nous ne pensions nullement réussir dans notre entreprise, car ce projet demande, assurément des moyens, dirions-nous, assez conséquent pour certain, alors que pour d'autres ce ne sont que des banalités, de par la disposition de ce fameux matériel électronique qui révolutionne notre temps et qui a été mis à la portée, un tant soit peu, de tout un chacun. Ce moyen est certes est dans grand apport, néanmoins cela nous permet aussi de communiquer, et dans un temps record, avec nos semblables, à travers le monde.

Cependant nous ne pouvions que nous réjouir de ce procédé sophistiqué. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce qui a été mis à notre disposition. Donc, ce modeste journal sera, plus au moins objectif, sans parti-pris et tentera de toucher à tous les sujets nuisant à notre société dans son contexte général. Cette société qui souffre dans sa peau, dans sa famille, dans son entourage immédiat, de son environnement. Ces états des faits influent négativement et énormément sur la personnalité. Ce qui nous coûte des dépassements excessifs. Des consommations de tranquillisants, de boissons alcoolisées, etc. conduisent à des actes désolants voire malheureux qui endeuillassent des familles entières. Nous tenterons de vous éclairer sur certains tabous, que vie notre cellule familiale et qui nous dépassent par moment.

Ainsi donc des crimes, différentiels, des incestes, des violences sur des ascendants, des incendies provoqués volontairement. Le chômage, de par la fermeture des usines durant les années de braises, la fermeture des sociétés poussent la quasi- totalité de nos concitoyens à l’exode vers les grandes villes. Celles-ci sont étouffées par des constructions illicites. La corruption touche toutes les couches. La falsification de documents officiels, bat son plein: carte grise, permis de conduire, billets de banque, passe- port. La fabrication d’armes à feu sans autorisation, qui a enfanté des spécialistes en la matière et le gain facile qu’entraine cette confection à double sens.

La culture, dans son contexte général est absente. Les salles de cinéma, jadis la fierté des citoyens, sont abandonnées aux aléas du temps. Le sport qui était autrefois l’une des disciplines éducative, s’estompe peu à peu cède à la violence. Les immondices sont légions et font partie du décor du citoyen passif. L’histoire de la nation est mise aux oubliettes. Nous n’avons pas le zèle ni la prétention d’avoir à traiter les problèmes que vit le citoyen et nous n’avons à prétendre que c’est là une liste exhaustive des maux qui rongent notre entourage tout en espérant que vous serez indulgent et compréhensif et pourquoi pas nous aider avec vos idées qui seront les bienvenues.