vendredi 25 septembre 2009

Peine capitale pour le pédophile assassin

Constantine Amar MEZGHICHE

Peine capitale pour le pédophile assassin

Tôt le matin de ce 10 juin 2 008, le fourgon cellulaire était en stationnement devant le portail de la maison d’arrêt du Coudiat de Constantine. Un grand déploiement, de policiers, essayait de retenir et d’éloigner des badauds qui s’empressaient de se renseigner sur ce qui se passe.

Au sortir de la prison, les agents tenaient, par les mains, un jeune homme, chétif, de taille moyenne. Rapidement, ils s’engouffrèrent dans le camion. Les assistants s’étaient mis à huer, à conspuer à l’endroit de cet individu, des propos iniques, injurieux, outrageants : « Assassins de bébé. Tu mérites le poteau, la potence, l’estrapade, etc… » Renseignements pris, il s’était avéré que c’est le fameux kidnappeur du petit Djenhi Yasser Allaa Eddine, de trois ans, l’innocent enfant qui a été sauvagement égorgé par son voisin, de surcroit, après qu' il l’ait violemment sodomisé, en cette fatidique journée du 18 janvier 2 008.

Au siège de la cour, et particulièrement, dans sa périphérie, d’autres curieux, se sympathisants n’ont pas épargné cet égorgeur. Quelques-uns étaient à l’intérieur, des parents, des voisins, n’ont point été doux avec cet énergumène. La salle d’audience n° 02, où siège le tribunal criminel près la cour de Constantine s’était avérée trop exiguë de de par le nombre, surtout de policiers, d’avocats stagiaires, de journalistes.

Les deux accès à la salle d’audience, étaient étroitement surveillées. Tout a été filtré, passé au peigne fin. Avant son entrée dans la salle, le meurtrier a failli être étranglé par la maman, excessivement éplorée, de la très jeune victime, Yasser Allaa Eddine. Difficilement calmée par les agents de l’ordre, qui étaient vraiment à la hauteur du malheureux événement. La mère s’était réfugiée dans les bras de sa belle- mère, celle qui avait élevé le mignon Yasser Allaa Eddine. Le père ne tenait point en place. Il n’arrêtait pas de se tordre les mains, les bras, de cogner les piliers, à coups de poings, de pieds.

Le grand-père paternel, très abattu, avait un regard hagard, égaré. Le petit Yasser Allaa Eddine se trouvait avec lui avant qu’il ne disparaisse. L’aïeul s’occupait de fermer les portières du véhicule, pendant le garçonnet s’était précipité pour s’engouffrait dans la cage d’escaliers de leur bâtiment, il pleuvait ce jour-là, aux environs de 17 heures. Depuis ce moment aucune trace du jouvenceau.

N’ayant plus donné signe de vie, alors qu’il faisait très tard, la famille, les voisins s’étaient mis à le chercher partout, en vain. Ce n’est que le lendemain, vers 06 heures du matin, que l’affreuse découverte a été faite par la mère-grand. le candide Yasser Allaa Eddine a été égorgé d’une oreille à l’autre. Son corps, baignant dans son sang, a été jeté devant la porte d’entrée des vieux. Personne ne s’était douté du contigu d’en face. Lui qui n’a pas participé aux recherches, alors qu’il se trouvait chez lui durant tout ce temps de recherche.

L’audience a commencé par l’appel du détenu pour son identification selon l’usage en cours. Il s’appelle Mellouli Ali, né le 16 Août 1 981 à Constantine. Il est célibataire, sans fonction et réside à la nouvelle cité Massinissa au Khroub, à 09 km à l’Est de Constantine. Il est très malingre, languide. Teint basané, le visage au menton pointu est orné d’une moustache, fournie, noire, de taille moyenne. Il répondait, au président, d’une voix rauque d’une manière aguichante, rude, agreste.

Le président lui avait signifié que le prétoire doit procéder au tirage au sort de deux jurés devant siéger avec eux pour le juger. « La loi t’autorise à réfuter trois d’entre eux. Ou laisse ce choix à ton avocat ? » tonnait, fulminait le juge. D’une façon morgue, le mis en cause préfère laisser ce choix à son défenseur.

Une fois le tribunal constitué, le président prie l’accusé d’écouter la lecture de l’arrêt de renvoi, qui sera lu par le greffier, afin qu’l puisse répondre à ce qui lui a été reproché. Au fond de la salle l'affligée maman a été sollicité par le président de s’approcher de la barre afin de suivre les débats. En larmes, la mère, soutenue par sa belle-mère et se soutenant toutes les deux s’approchent difficilement. Affreuse était cette scène de pleurs d’une génitrice qui a perdu le seul enfant qu’elle a eu, après plus d’une dizaine d’années de mariage. Les deux femmes étaient en proie à une hystérie sans nom.

La procréatrice du candide Yasser Allaa Eddine ne souhaitait qu’une chose ; « l’exécution immédiate de celui qui m’a privé de mon seul et unique enfant, monsieur le président » Elle balbutiait, bégayait entre deux sanglots qui vous arrachent le cœur. L’assistance n’a pu résister à ces cris de désespoir, de tristesse, d’affliction, pleins d’amertumes, de douleurs. Ces ascendants ont été reconduits à leurs places avec énormément de dextérité, de doigté par ces hommes en bleu qui n’arrêtaient pas de consoler, de calmer les esprits. Ces agents de l’ordre ont été, il faut le reconnaître, à la hauteur de ces instants d’immense douleur qui a frappé cette famille.

Sollicité pour lire l'inculpation, le greffier d’une voix, où l’on sentait la colère, l’émoi, la saisissement , avait terminé malaisément la lecture. Dans un silence glacial, l’auditoire suivait le fil des anicroches poignants, navrants, douloureux, déplorables, odieux qu’avait vécu le regretté Yasser Allaa Eddine, de 03 ans et demi à peine, il était né le 18 Janvier 2 008, durant sa détention chez son bourreau d’une nuit. Ce défunt était très éveillé, intelligent pour son âge, selon ce qui nous a été rapporté par des proches. Il vivait chez ses grands-parents paternels qui s’étaient occupés de lui, de son éducation.

Le destin avait fait que ce jour-là, Yasser descende de la voiture de son grand papa et s’engouffre dans la cage d'escalier de son bâtiment, alors que son arrière père était occupé avec sa voiture et les commissions qu’il avait fait. Chez lui, le papi avait demandé après ce dynamique petit. Son épouse lui a expliqué qu’il se pourrait qu’il soit avec les voisins. L’absence tardive ne présagerait rien de bon. Des recherches ont été entamés. Tout le voisinage s’était joint aux deux vieux. Les prospects avaient duré toute la nuit. Malgré la fatigue, aucun n’a pu fermer l’œil. Tôt le matin , la vieille avait entendu du bruit devant sa porte d’entrée. En sortant, il aperçoit son descendant allongé par terre. Toute en larmes, elle se précipite tout en grondant l’ardent Yasser. En le touchant, elle avait senti qu’il était tout mouillé. « Mon petit pourquoi as-tu passé toute la nuit dehors alors qu’il pleuvait. Tu nous a donné une de ces peurs. Pourquoi nous as-tu fait cela ? » se lamentait la grand-mère. En voulant le soulever, du sang avait imbibé ses mains. C’est cette instant qu’elle remarque la gorge tranchée de son descendant. Un cri de bête féroce lancé a réveillé les voisins qui avaient accouru en même que son mari qui a passé la nuit dans sa voiture.

C’était un instant d’épouvante, de désespoir, d’anéantissement. Difficilement, les vieux ont été poussé dans leur logement. Avisés les policiers accompagnés du procureur de la République et la protection civile se sont déplacés pour procéder, les uns à l’enquête, les autres à l’évacuation de la dépouille mortelle du bébé. Les investigations commencèrent. Tout le voisinage a été entendu. Rien n’a été laissé au hasard. Les fins limiers de la police judiciaire du khroub s’était des question sur le jeune d’en face qui n’avait donné aucun signe durant toutes recherches et le bruit fait par les habitants du bloc. Interpelé, M. Ali avait spécifiait qu’in ignorait de quoi il s’agit. Consulté, la fiche de police avait fait ressortir que M.Ali venait d’avoir une grâce présidentielle. Il a été condamné à une année d’emprisonnement ferme

Il avait commis un acte contre nature, une sodomie, sur un adolescent de moins de quinze ans. Harcelé, M.Ali devait avoué son forfait sur l’enfant qui le considérait comme un père. Le petit Yasser Allaa Eddine, avait coutume de se rendre chez son voisin qui le gâtait de bonbons et autres. Cette soirée-là, Yasser était entré chez lui. Il a eu du yoghourt et des confiseries. Au fur et à mesure que la nuit descendait, des aidés saugrenues, grotesques trottaient dans l’esprit de ce sadique. Il a commencé par déshabiller Yasser, par le caresser. Il l’a emmené dans son lit et sur place il le pénétra si violemment que l’enfant perd connaissance. Son acte terminé, le pédophile s’était retrouvé devant un dilemme. Yasser saignait abondamment.

M.Ali a tenté de ranimer sa victime sans résultat. Il le prend dans ses bras et le transporta jusqu’à la salle de bain dans le but de le laver et de le revivifier. A l’instant où il commençait à le laver, narrait le sauvage, l’enfant lui a glissé des mains et il s’est cogné la tête contre le bord du lavabo. Cette chute, précisait-il a aggravé la situation du martyre. Que fallait-il faire devant cette situation désespérante ? s’interrogeait le farouche.

Le seul moyen était de se débarrasser de ce fardeau, mais comment? De quelle manière? Froidement, il se saisi de son souffre-douleur, le met sous son bras gauche, lui pencha la tête sur le bord du bidet et l’égorgea simplement tout en le retenant de manière à ce que le sang ne déborde pas sur le plancher. Il le rhabilla, essuya le parterre. Tôt le matin il sortit la dépouille devant la porte des grands parent. Dans sa chambre, l'écorcheur s’aperçu qu’il avait oublié les sous-vêtements de Yasser. Il les met dans un sachet en matière plastique et les jeta dans la poubelle du coin.

En toute quiétude, l’égorgeur rentra chez lui en s’enfermant alors qu’une grande effervescences se passaient dans les escaliers. Interrogé sur ce qu’il sentait, M. Ali répondait, avec arrogance que cela était normal. Le pédophile avançait qu’aux aurores il a été à la mosquée pour la prière du matin. Durant tout le temps passé à la barre, M. Ali expliquait avec un terrible sang- froid son horrible crime. C’était terrible, affreux, repoussant ces moments de tortures endurés par un enfant de trois ans qui aspirait à la vie. M. Ali avait une humeur atribe, noire. Ulcéré, le président lui avait demandé : « Tu as eu tout ce courage de commettre ce redoutable , cet innommable crime. Maintenant as-tu le courage de regarder les photos de la victime égorgée ? » Le monstre était resté imperturbable, sans réponse

L’avocat de la partie civile, maître Bel Bordj El Garmi offusqué, estomaqué, scandalisé par les aveux de ce quidam, n’arrive pas à comprendre ce qui était arrivé à cet innocent durant sa détention alors que sa famille s’angoissait, se déchirait les esprits. «pendant que son grand-père était occupé à garer sa voiture, disait la toge noire, le petit Yasser a croisé son voisin qui lui offert des bonbons, du yoghourt » Les analyses effectuées avaient trouvé des traces de ces produits dans l’estomac du décédé. Même les papiers des bonbons ont été trouvés chez le prévenu. Comment peut-on croire qu’un voisin soit à l’origine de ce geste sauvage ?

Au début de l’enquête, l’accusé avait nié les faits. Aujourd’hui, en toute insolence, sans s’émouvoir, il relate les pénibles péripéties malheureuses. C’est par confiance qu’il a commis son abject crime » terminait maître Bel Bordj El Garmi à bout de nerf.

Le représentant du ministère public, également peiné, avait précisé que : Cet individu était, la veille à sa fenêtre, il surveillait, les va et vient des appâts, durant toute la journée, Il était seul dans ce logement. Il a été condamné pour ce même genre de délit. Il a été gracié dans le but qu’l s’assagisse et non se transformer en ogre et récidiver et de quelle manière ? Messieurs les membres du jury, ce honteux massacre a été perpétré par un créature consommant des psychotropes. Il a prémédité son geste. Il avait étudié les faits et les gestes de sa conquête » terminait le parquetier tout en demandant qu’une peine capitale soit prononcée contre lui.

Que pouvait dire l’avocat de l’accusé, commis d’office, personne ne voulait défendre l’indéfendable. Maître Ramoul Rabah, un jeune, ne pouvait plaider en tentant de sensibiliser le tribunal en expliquant que son mandant nécessite des soins de désintoxication qu’un emprisonnement. « C’est un malade, il n’a nullement planifié son geste désolant. C’est une nécessité que de le prendre en charge thérapeutique, médicale que carcérale qui empirerait son état déficient. Il lui faut un centre spécialisé. La preuve en est qu’il venait de sortir de prison pour un cas similaire » Il a sollicité des circonstances atténuantes pour client.

Après les délibérations, et sous un silence sentencieux, glacial, le tribunal criminel de Constantine condamne M. Ali à la peine capitale sans lui accorder les circonstances atténuantes.

Ce verdict a laissé M. Ali imperturbable, de froid. Il savait à quoi il devrait s’attendre. Les assistants étaient là ahuries, ineptes, sans voix. Pour certains c’étaient des larmes que l’on voyait coulait le long des joues. D’autres étaient livides, blafards. Le président, par moment, ôtait ses lunettes pour s’essuyer les yeux embuaient.

Amar MEZGHICHE



Le Policier victime de sa naïveté


Tizi Ouzou Amar MEZGHICHE

Victime de sa naïveté


« Ecoutez messieurs, je préfère mourir d’une balle que d’être charcuté comme un mouton » criait le jeune policier, Khaled Ayat, à ses bourreaux lors d’un faux barrage, dans la périphérie de Tiguezirt (Tizi Ouzou).

Cet homme de venait de chez lui, de Béni Serrour (M’sila), où il était permission et devait se rendre à son travail, à la sûreté de daïra de Tiguezirt en cette fatidique rencontre avec la mort. Ils étaient en tenue militaire et celle de la garde communale à se trouver dans une voie à grande circulation, à contrôler les documents des passagers des véhicules toutes catégories : les bus ,les cars , les camions, les voitures individuelles qui empruntaient cette route à grande circulation menant de Tizi Ouzou vers la commune de Tiguezirt. Ils étaient là dès les premières lueurs du matin, à vérifier les identités des passagers de cet itinéraire

Croyant avoir à faire à ses collègues, Khaled Ayat s’était hasardé à aller aux nouvelles et prier ses « collègues » de lui faciliter le passage pour qu’il puisse de rendre à son lieu de travail. Il devait être à son poste de travail avant 08 heures. Il était en retard. En toute confiance, Khaled Ayat avait décliné son identité et sa fonction. « Je vous jure que je suis un police » précisait-il à ces hommes en « tenues réglementaires)

C’est à ce moment-là que trois les « militaires » encerclèrent et pointèrent leurs armes sur lui. Intrigué, Khaled Ayat, s’était crié « pourquoi toutes ces armes sont-elles pointées contre moi ? Je suis votre collègue ! » L’un du trio lui ordonna de se mettre à genoux, ensuite à plat ventre tout en lui assenant des coups de pieds, des coups de poings sur tout le corps sans défense. Le second lui plaça le canon de sa kalachnikov au dos.

Ils se mirent à trois pour lui ligoter les mains et les pieds. C’est lorsque le troisième « policier » passa devant lui, alors qu’il était à plat ventre, il remarqua que cet individu portait des bottes en « caoutchouc ». Alors que le pantalon qu’il portait ne lui arrivait qu’au mollet. Khaled Ayat avait compris qu’il est tombé entre les mains des sanguinaires. Qu’il était pris au piège tendu par « des êtres sans foi ni loi ». Le pauvre policier essayait de détourner l’intention des barbares. Ces quelques fractions de secondes lui avaient permis de prendre son courage à deux mains. Il s’était relevé, s’était agenouillé défiant ceux qui l’avaient contraint à se prosterner. Il a tenté des pourparlers dans le but de desserrer la tension qui a été exercée sur lui.

Profitant de ces fractions d’inattention, Khaled Ayat s’était redressé et mû par un courage inouï , singulier, prodigieux il s’ était mis à courir vers l’oued tout proche de la route. Sa bravoure et son élan ne lui ont été d’aucune utilités car une rafale de l’arme automatique lui laboura le dos. L’intrépide policier s’affala face à terre

Ne se contentant nullement de lui avoir tiré dans le dos, l’assassin arriva sur lui et avec rage, et vida son chargeur en prenant soin de viser la tête. Ses acolytes fouillèrent l’agent et trouvèrent dans ses poches, la carte professionnelle, le permis de conduire, une demande de congé de maladie légalisée par médecin de la sûreté nationale. Khaled Ayat est né le 08 Septembre 1 974. Avant de se retirer, la horde sauvage avait distribué des CD ,des tracts subversifs en venimeux à tous ceux qui étaient présents et avaient assisté, impuissant à ce crime, en direct, de sang-froid.

En se retirant, les barbares , en accoutrement des services de sécurité, ont été rejoint par un autre groupe, en tenue afghanes, barbus, qui était dissimulé dans le bois avoisinant, ils étaient aux aguets. Khaled Ayat a été victime de naïveté . Il a payé de sa vie en croyant avoir à faire à ses collègues. Triste sort que celui de ces

Amar MEZGHICHE

jeudi 24 septembre 2009

Peine capitale pour un ancien moudjahid Gharbi Mohamed


Guelma Amar MEZGHICHE
Peine capitale pour un ancien moudjahid

Gharbi Mohamed, cet ancien moudjahid, aujourd’hui âgé de soixante-douze (72) ans, a été condamné par tribunal criminel de Guelma, à la peine capital, son tort c’est d’avoir été contraint , forcé obligé de se rendre justice lui-même en abattant cet ancien chef de l’AIS ( Armée Islamiste du Salut) qui a terrifié, épouvanté, des familles entières durant des années de braise. Ce sanguinaire, cet inhumain, cet irascible « Emir » n’arrêtait point de provoquer cet homme qui a eu le courage, la bravoure, la hardiesse, la vaillance voire la fermeté de prendre les armes contre ces obscurantistes.
Ceux-là même qui voulaient user de tous les subterfuges, tous les moyens machiavéliques, obscurs, sans scrupules, pour mettre le pays à genoux et s’accaparer du pouvoir, du gouvernement. Combien d’usines, d’établissements scolaires, d’édifices publics n’ont pas été épargnés par ces barbares, ces farouches mettant ainsi des milliers de travailleurs en chômages forcé.
Ces féroces ont poussé leurs arrogances, leurs outrecuidances à décider des vies humaines.
Des milliers d’innocents avaient payé et continuent à subir les rages, les folies meurtrières. Ils sévissaient et persistaient à faire couler le sang des fœtus, des nourrissants, des bébés, des enfants, des adolescents, des adultes de tous les âges et des deux sexes. C’était un cauchemar, un délire, une hallucination.
C’était la transe, l’angoisse quotidienne qui perdure. Personne ne pouvait faire confiance à quiconque. Les membres d’une seule famille étaient divisés, partagés. Des doutes, des soupçons étaient ancrés dans les esprits de chacun de la cellule familiale. Personne ne pouvait s’opposer, contrecarré, contredire ces aventuriers assoiffés de sang qui dictaient leurs lois morbides, corrompues, imposées par la terreur, la mort…

Que fallait-il faire devant cette bête immonde, impure qui a des ramifications dans tous les rouages de l’état qui était devenu, par la force des choses, amorphe , sans âme, sans objectif déterminant ? La réputation, extra muros de ces agissements néfastes, nous faisait honte. Nous avons été discrédités, vilipendés, conspués, taxés de terroristes, par des pays les plus inconsidérés, les plus hurluberlués,.
L’on voulait nous réduire à l’ilotisme, à l’abjection. L’algérien, jadis, le plus respecté, le plus estimé, le plus craint a été considéré comme l’être le plus dangereux , le plus inhumain, le plus misanthropique, le plus atrabitaire alors qu’il a vécu la plus lamentable des périodes des plus malheureuses de sa vie de par la crainte instaurée par des innommables coupeurs de têtes. Il vivait sans lendemain. CES états des faits contraignants ont fait que des nationalistes, les vrais patriotes se soulèves, s’organisent pour contrer, pour s’opposer à ces boucheries, à ces humiliations, à ces mises à terre, à ces mortifications.
Gharbi Mohamed était de ceux qui n’avaient pas toléré , admis, supporté ce diktat, ce gaspillage, de ces morts d’innocents. Il avait entrepris de créer un Groupe de Légitime Défense (GLD). Lui qui n’avait pas hésité à prendre les armes pour libérer le pays du joug, de l’asservissement colonial. Il ne s’était jamais imaginé qu’il reprendrait son arme pour combattre ceux qui étaient censés être la relève , les bâtisseurs et non les destructeurs de leurs propres pays, de leurs parents, de leurs amis, de leurs voisins.
En 1 990,
Gharbi Mohamed avait opté pour défendre les laissés pour compte, les accablés, les infortunées victimes d’une horde sauvage sans pitié. Dans sa ville natale de Souk Ahras, et particulièrement en 1 994, a réussi à persuader ses anciens camarades de combat à se constituer en un (GLD), alors que des dizaines, des centaines d’algériens et algériennes tombaient chaque jour sous les balles assassines de ceux qui se faisaient passer pour des justiciers de Dieu.
Ces groupes de l’ AIS, du GIA et autres s’étaient retrouvés devant des « gens » sans peur et sans reproche. Au début, ces anciens combattants de la glorieuse Armée de Libération Nationale (ALN), n’étaient qu’une dizaine pour enfin se retrouver à plus de trois cents (300) membres à affronter l’hydre. Ils étaient déterminés à venir au bout cet immonde, ce vil animal. Ils passaient des nuits entières à traquer, à pourchasser ces phalanges de la destruction, de la mort, du massacre de ceux qui n’avaient aucun lien avec ce qui se passe. Ces héros, ces intrépides anciens combattants avaient bravé le froid, la chaleur, les risques, la mort, les dangers imminents, cruciaux.
Ces pharisaïques étaient dirigés par un certain « Ali Merrad », ancien militant du parti du FIS dissous, qui s’était vu parachuté à la tête de cette organisation de la mort de l’AIS, après qu’il s’était distingué par les massacres qu’il avait commis à l’endroit de ses frères algériens sans défense dans des contrés les plus retirés du pays pour ensuite étaler son rayon sur certaine zone périphérique des agglomérations .

Des douars entiers ont été décimés, anéantis, ravagés, rayés de la carte locale. Des exhaudes rurales se faisaient par milliers. Des sans-abris envahissent les villes qui se sont trouvées entourées de gourbis, des bidonvilles naissent, de nuit. Les citoyens vivaient dans la transe, la peur, la hantise. C’était l’épouvante , les affres du jour. La nuit était sans lendemain. Les villes étaient le théâtres de voitures piégées.
Des policiers, des gendarmes, des militaires, de hauts cadres de la nation, de simple citoyen tombaient sous les feux de ces forcenés. étaient à la merci de ces énergumènes assoiffés, de ces suceurs de sang. Ces comédiens, ces fourbes, ces tartufes, s’acharnaient sur des candides sans aucune pitié, et en toute impunité. Qui pouvait les contrer, les affronter dans leurs actions, incalculables, dévastatrices, de ravages ? es groupes de GLD, de patriotes, de police communale étaient là pour juguler cette hémorragie sans nom. Harcelés, ces ennemis de Dieu ne pouvaient que se rendre à l’évidence.
Il y a eu cette fameuse loi de la « Rahma » initiée par l’ex Président Lamine Zéroual, la concorde civile qui permettaient à ces dangereux coupeurs de têtes de réintégrer la société et mettre fin à leurs desseins sanguinaires, leurs carnages et revenir sur ce qu’ils avaient entrepris comme préjudices à l’encontre de pays qui avait vu ses meilleurs enfants tomber au champ d’honneur. Donc ce chef sanguinaire, béotien, Ali Merrad, a pu bénéficier de cette loi, tout en ayant les mains noircies de sang jusqu’aux épaules. Il a été reçu avec tous les considérations, les considérations, qu’il ne méritait pas, dans sa ville natale, Souk Ahras, qu’il avait terrorisé durant des années.
Mohamed Gharbi, ainsi que ceux qui avaient eu à faire à ces forces du mal, n’avait, en aucune façon accepté que l’un des égorgeurs le nargue, le provoque, à chaque fois que l’occasion lui était de passer devant la maison du patriote. Cet émir « repenti », n’arrête guère de le menacer des pires représailles. Mis au courant de ce qu’endure l’ancien moudjahid, les différents services de sécurité, avisées à maintes reprises, n’avaient nullement mis fin à ces provocations, en vain.
En février 2 001, aux environs de vingt et heures, Gharbi qui se trouvait devant le complexe sportif, voit arriver l’ex chef terroriste en compagnie d’un autre repenti. Arrivé à la hauteur de
Gharbi, Ali Merrad exhibe son arme de poing (d’où tient-il cette arme ?) lui lance des menaces acerbes impitoyables, à l’exemple : « Espèce de taghout, ton heure viendra ». Mohamed Gharbi informe, le lendemain, le commandant du secteur militaire, sans omettre d’aviser les autres services concernés par ce dossier.
L’ancien combattant devait mettre en garde ceux-là qui étaient au courant de sa mésaventure avec le repenti qu’au cas où il n’y aurait pas « de mesure à prendre, il agirait en conséquence ». Aucune décision n’a été prise pour parer au pire. Donc le défenseur des faibles a pris une décision irrévocable : « se rendre justice lui-même ».
Gharbi devait agir selon ce que lui a dicté sa conscience. Le 11 février 2 001, sa kalachnikov sur l’épaule, il se dirige vers la cité des 1 700 logements, sise au centre-ville de Souk Ahras, et de venge, sur son provocateur, en le criblant de balles tout en criant : « Vive l’Algérie », « Vive le peuple algérien », « Notre rôle de Moudjahidine de la Nation Algérienne et des résistants est de garder la tête haute quoi qu’il arrive ». Cet agissement avait sidéré les passants. Gharbi n’a opposé aucune résistance jusqu’à l’arrivée des policiers à qui il a remis son arme. Il les a suivi au poste de la sûreté urbaine . Le lendemain, à l’enterrement de l’ancien émir, d’anciens militants du parti dissous avaient suivi le cortège funèbre. Elle s’était passé sous une haute surveillance.
La tension était visible, des craintes de débordements, de dépassements de la part des accompagnateurs étaient redoutés.
Mohamed Gharbi a été inculpé d’ « homicide volontaire avec préméditation et guet-apens » sur la personne de Merrad Ali. La chambre d’accusation a entériné l’acte et a programmé l’audience pour le 20 janvier 2 004.
L’accusé a comparu devant le tribunal criminel de la ville de Guelma, dont dépendant de la ville de Souk Ahras. Il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle malgré les magistrales plaidoiries de ses avocats. Ce procès s’était déroulé dans une salle pleine d’anciens repentis. La veuve de l’ex émir avait purement spécifié que son époux avait reçu cette arme, ce couteau militaire, ce talkie-walkie et la voiture des autorités locales. Le verdict n’(avait nullement altéré, ni troublé, ni ému le vieux combattant.
Personne ne s’attendait à cette lourde peine insensée, ignominieuse à l’encontre de cet ancien maquisard, ce résistant. Il était très estimé. Le condamné s’était pourvu en cassation. Le 24 Mars 2 007, il recomparait devant un autre jury. Grande était la surprise des citoyens, de la famille, des amis à entendre que le tribunal criminel, après des délibérations expéditives de trente minutes, condamne Gharbi à perpétuité. Les sympathisants de l’ex chef rebelle s’étaient levés, comme un seul homme, pour crier leurs joies d’Allah Oukbar en applaudissant.
Dehors, c’était la consternation, l’effroi et l’inquiétude dans le milieu du moudjahid, de ce guerrier, de cet illustre homme d’hier, d’aujourd’hui et de toujours.
Celui qui avait défendu l’Algérie durant la révolution sacrée. Celui qui n’avait, en aucun moment, failli à son devoir, hésité à répondre à l’emblème pour qui il s’était sacrifié, il a combattu.
Cette sanction très dure, sévère n’a point fait réagir ses anciens compagnons d’arme, de l’ONM (Organisation des anciens Moudjahidine), du ministère de cette corporation de par crainte de gêner, d’incommoder, d’entraver la fameuse politique de « Réconciliation Nationale ». Les toges noires s’étaient, une troisième fois, pourvues en cassation dans l’espoir de revoir à la baisse cette dure sanction.

Dimanche 07 Juin 2 009, le prétoire devait encore revoir cette affaire qui a fait couler énormément de salive et d’encre. Les espérances, des citadins et l’opinion, étaient grandioses. Malheureusement le procès a été expéditif. Promptes étaient les délibérations et la sentence était encore plus lourde,
Gharbi a été condamné à la peine capitale, sans qu’il nait bénéficié des circonstances atténuantes, sans que l’on est pris en considération son âge, son passé glorieux et sa résistance aux crimes commis gratuitement. Les clameurs, les applaudissements fusèrent de nouveau.
Quoi que cette peine de mort a été gelé depuis 1 993, cela ne veut point dire et excuser cette décision des juges, qui est souveraine. Elle n’avait pas sa raison d’être prononcé à l’encontre de quelqu’un qui a sacrifié sa vie pour ce pays, la nation. La peine prononcée à l’encontre d’un incontestable nationalistes des plus pénibles. On achève bien les chevaux.
Ce patriarche n’avait agi de la sorte qu’après avoir épuisé toutes les démarches qui n’avaient abouti à rien. Aucune main ne s’était tendue pour l’aider à sortir de cette impasse imposée par un sinistre repenti. Ses responsables auraient dû l’aider, le protéger juridiquement et parer aux dérives graves qui ont eu ces conséquences fâcheuses.
Ce septuagénaire a vécu des moments difficiles, pénibles dans le maquis. Il était constamment en danger. Il était sujet à des menaces de mort sous toutes ses formes par cet ex terroriste. Cette sentence contre un vieillard prouve que le vecteur des forces est détenu par ceux qui voulaient que l’Algérie soit sous leur injonction, leur ordre, leur commandement. Gharbi les a combattu durant plus d’une décennie. Cet agissement à l’endroit de ceux qui veillent sur le pays se voient frustrer.
"Qu’en sera-t-il, demain au cas où il y aurait un revirement de la situation et le retour aux désastres que le pays avaient vécu ? Qui défendra l’Algérie ? Que le Tout Puissant nous préserve de cette catastrophe"
Amar MEZGHICHE

dimanche 20 septembre 2009

Il Supplicie, Atrocement Son Epouse

Avant la constitution du tribunal criminel, B. Abdellah devait opter pour l'un des trois avocats qui étaient présents pour le défendre. Il a refusé les deux hommes et avait fixé son choix sur une jeune robe noire "qui, disait-il, était la seule qui m'avait rendu visite, lors de ma détention et surtout la ville de mon procès". B. Abdellah quarante-trois ans, sans profession, est marié et père de cinq enfants. Un crâne dégarni, les cheveux poivre-sel, une fine moustache, de taille moyenne, trapu il se tenait à la barre raide et répondait calmement sérieusement aux différentes questions du président, du procureur et de son avocate.
Il était accusé de faits très graves. Il avait martyrisé son épouse à mort. Il avait mis de l'huile à chauffer dans une poêle, préparé de l'acide, une seringue et une tondeuse. En ce 18 septembre 2006, les choses et l'atmosphère se sont envenimées au sein du couple qui avait pourtant vécu et cohabité vingt ans durant. Abdellah cognait son épouse. Celle-ci répondait aux griffes, coups de poings et de pieds, qu'elle partirait et referait sa vie. Elle se servait d'un langage provocateur, diminuant et le criait sur tous les toits. C'est ce qui agaçait, de plus en plus, le mari.
Il lui ligota les mains et les pieds, lui rasa les cheveux. Il déversa l'huile bouillante sur les membres supérieurs et inférieurs de sa femme qui hurlait de douleur. Il recommença l'opération au visage, sur la tête. Avec sa seringue,i1 laissa le liquide acidulé tomber, goute à goute, sur les autres parties du corps sans défense. B. Abdellah était sourd, indifférent, aux cris de bête blessée de sa "douce moitié".
Il n'arrêtait de lui reposer la question : "Si elle devait partir et refaire sa vie ailleurs". Malgré la pénible souffrance, Salima acquiesçait et narguait son mari qui redoublait de sauvagerie. Les coups pleuvaient, il ne pouvait tolérer que sa "charmante" femme s'en aille. Ces réponses lui brisaient le cœur. Il ne s'était pas contenté de. ces moyens barbares. Il s'était mis à cogiter avec rage ce corps inerte, car elle a perdu connaissance. Pris de panique, Abdellah détacha la malheureuse et se sauva. Ce martyre a duré trois heures. Salima avait souffert cruellement, seule sans le secours de ses voisins.
Personne n'avait entendu ses cris de détresse, de désespoir alors que ses enfants étaient absents. Péniblement, Salima s'était dirigée vers le dispensaire du village de Teleghma (wilaya de Mila) d'où elle a été évacuée vers le CHU de Constantine dans un état critique. C'était un spectacle ahurissant, effarant, pétri¬fiant d'une loque qui a franchi les portes de la polyclinique. Les passants tentaient de lui porter secours mais en vain. Dans un effort surhumain, elle s'était retrouvée devant les blouses blanches. Des commentaires se faisaient au détriment de la réalité. Un quart de son corps a été l'objet de brûlures très profondes, gin visage méconnaissable. Elle a été mise sous surveillance permanente et est restée vingt-cinq jours luttant contre la mort.
C'était un miracle de la voir revenir à la vie après qu’elle ait subi le martyre, quatre opérations chirurgicales. Son fœtus n'a pas pu être sauvé. Revenant à la vie, Salima se voit complètement défigurée. De très larges traces marquent la quasi-totalité de son visage, jadis rayonnant, charmant, adorable et joyeux. Ses quatre membres garderont, éternellement, des marques de sauvagerie faites par un mari jaloux ?peut-être . Arrêté, B. Abdellah avait relaté les faits dans ses détails. Mis en détention préventive, il comparut devant le tribunal criminel conformément aux articles 263 et 263 bis alinéa 01 du code pénal. En l'absence de sa victime, Abdellah avait narré les différentes péripéties qui avaient précédé cet acte odieux d'une voix claire, calme et audible qui avait glacé les assistants. Est-il conscient ? Le parquet, requit sept ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'accusé.
La défense, maître Chougui Zehira, a bravement remis en cause les faits relatés dans l'arrêt de renvoi "Mon mandant, disait-elle, vivait la hantise et était la moquerie, la risée de son voisinage, de son entourage suite aux jaseries de son. Elle n'arrêtait nullement à la moindre dispute à colporter, à propager dans son entourage qu'elle quitterait son mari pour refaire sa vie. Et de poursuivre, quel homme pouvait-il supporter ces propos d'une extrême gravité ? Mon client est connu dans son voisinage pour sa probité, sa droiture. Il ne cherchait point à nuire, davantage, a sa femme. Lors de la torture, elle n'arrêtait pas de le narguer, de le pousser à bout. Ce n'est qu'un homme qui a été blessé, durant des années, dans son amour-propre. Il ne voulait que lui donner une leçon et lui faire comprendre qu'elle était et demeure sa moitié. Aidons-le à retourner chez lui où l'attendent ses enfants et évidemment son épouse'', terminait maître Chougui Zehira.
Appelé à dire son dernier mot, Abdellah avait insisté qu'il voudrait reprendre son épouse et continuer à élever leurs enfants. Après les délibérations, le tribunal criminel de Constantine a condamné Abdellah à trois ans ferme. Reprendra-t-il normalement la vie conjugale? L’avenir nous le dira, dira-t-il, il s’était lancé un défi.
Amar MEZGHICHE

Des couteaux, des haches et des sabres ont été utilisés dans un vol

Parmi ces quatre agresseurs se trouvaient deux jeunes proches des quatre victimes, l’un n’est autre que le neveux de l’entrepreneur, le second est celui de l’épouse. Cet acte barbare a coûté la vie, non seulement au couple, mais également à leurs deux enfants en bas âges.

C’était en cette fatidique nuit du 02 au 03 juillet 2 009, que la localité de Merouana, à cinquante kilomètres au sud de la wilaya de Batna, s’était réveillée sur une douloureuse nouvelle que l’a complétement consternée, affligée, chagrinée. Dans cette localité, tout le monde se connaît, se respecte. Par contre, l’aînée, âgée de 17 ans, a eu la vie sauve, elle se trouvait chez son oncle paternel qui habite à deux maisonnées du lieu du massacre. Cette famille était connue par sa piété, son dévouement, son abnégation. Elle était très respectée.

Donc cet acte, cet agissement de plus cruel s’était déroulé aux environs de vingt et une heures. C’était à ce moment-là précis que le malheureux père, Kh. A. était rentré chez lui. Dans le pénombre des escaliers, il a reçu un coup de hache à la nuque lui faisant perdre l’équilibre. Alors qu’il se trouvait par terre, les agresseurs s’acharnèrent sur lui. Une série de lames de couteaux déchirèrent le corps inanimé de l’infortuné Kh. A. Il a été lardé sur toutes les parties de son corps, avec sauvagerie, avec barbarie, sans scrupule voire sans pitié aucune. Ces assaillants s’en prenèrent à l’épouse qui a été, également charcutée malgré ses supplications, ses lamentations. Ces démons, ces incubes ne se sont pas limités à massacrer, à anéantir ce couple, ils ont été même plus loin en anéantissant les deux innocents gamins à peine sorti de l’âge juvénile.

A leur tour, ils ont subi les pires bestialités. C’était une hécatombe, un véritable carnage. Il ne fallait point laisser de témoins oculaires pouvant les dénoncer, les reconnaître, les dénoncer. Toutes les victimes ont été affreusement mutilées. Ces quatre ont été abandonnées, par leurs bourreaux, leurs exécuteurs baignant dans leur sang. Ce n’est que vers le matin que cette abominable hécatombe été découverte par les voisins. Alertés les policiers, la protection civile ainsi que le procureur de la République se sont déplacés pour faire le constat de lieux.

C’était horrible, atroce, monstrueux. Les dépouilles ont été évacuées sur le CHU, service de la morgue, en attendant que les médecins légiste effectuent des autopsies ordonnées par le parquet. En passant au peigne les environs immédiats du logement, individuel des « martyres », les hommes de loi découvrirent, à la terrasse des voisins, un individu dans un état lamentable, allongé sur le dos, il avait le bassin fracturé. Il s’est avéré être l’un des neveux des décédés. Il se trouvait là alors qu’il a tenté de sauter du haut du parvis, après le forfait commis chez feu Kh.A. Interrogé, il avait expliqué qu’il était avec le groupe qui a de cambriolé le logement de son oncle paternel. Le deuxième complice était aussi le neveux de la regretté épouse.

Alors que le quatuor était sur le point de partir, il a été surpris par le propriétaire. Il fallait se débarrasser de ce gênant personnage qui pouvait les dénoncer. C’était le seul moyen pour lui de s’éclipser sans laisser de traces derrière lui. Ces monstres avaient cru s’en sortir à bon compte. Seulement il y a une justice, sans conteste, celle de Dieu qui a fait que cet indélicat proche parent qui croyait échapper et se soustraire de sa responsabilité, dans cet ignoble assassinat d’innocents dans l’ intention et le seul but de s’accaparer des objets d’or, dont la valeur n’a pas encore été évaluée, de deux cents (200) millions de centimes. Ce neveu avait deux autres complices qui ont été dénoncés en sus de l’autre cousin.

Les recherches ont abouti à l’arrestation du groupe de ce groupe de malfaiteurs qui ont été présentés aux magistrats chargés du dossier. Cette dramatique histoire qui a endeuillé toute une ville voire la wilaya de Batna n’a pas laissé les citoyens insensibles. Une immense peine a affligé, a attristé les citoyens qui se sont rassemblés devant le domicile mortuaire pour marquer leur solidarité, leur soutien en ces moments d’immense douleur qui a frappé leur localité et de la part de leurs enfants de surcroît. Ils étaient des centaines à former le cortège pour accompagner à leurs dernières demeures.

Des visages étaient excessivement crispés. L’on sentait un chagrin sans pouvoir le qualifié. D’autres avaient des larmes aux yeux. C’était une vraie consternation, une adynamie sans nom. Ils ont accouru de partout. Kh. A avait une grande réputation dans son coin et ailleurs. Ces deux neveux avaient été certainement harcelé, poussé voire, peut- être, été obligés de participer à ce vol qui s’était terminé dans une abominable tuerie.

A qui faudrait-il en vouloir? Aux fréquentations ? A l’oisiveté ? Au chômage ? Fallait-il en arriver à cette boucherie, qui n’a pas de nom ? Les habitants de la localité de Merouana n’avaient pu contenir leur « ire » ? Si ce n’était l’intervention des sages l’événement aurait pris une autre tournure désolante, déplorable, affligeante, catastrophique. Les parents des deux mis en cause ne savaient quoi faire dans cette anicroche. Ils ont été confrontés à un gigantesque cas de conscience.

Amar MEZGHICHE