vendredi 18 septembre 2009

Il menace de mort le procureur de la République de la ville d’El Harrouch, wilaya de Skikda.

Il menace de mort le procureur de la République de la ville d’El Harrouch, wilaya de Skikda.
L’affaire remonte au 31 décembre de l’année 2 007, lorsque les gendarmes territoriaux de cette dite ville reçoivent une communication téléphonique d’un citoyen sollicitant un entretien avec le chef de la brigade en se présentant comme étant un officier supérieur dépendant du secteur de la cinquième région militaire. Cet individu prétendait détenir des informations, dangereuses et de hautes importances, provenant de la ville de Barika, wilaya de Batna.

Ces échos faisaient allusion, qu’une faramineuse somme d’argent a été versée à des personnes pour perpétrer un attentat contre le procureur de la République près le tribunal d’El Harrouch. Alors que ce jour-là l’officier du groupement de gendarmerie de la ville se trouvait dans le bureau du magistrat, plusieurs autres appels téléphoniques ont été enregistrés dans l’écritoire du représentant du ministère public. La même voix proliférait des grossièretés, des prosaïsmes, des canailleries suivies d’intimidations et de menace de mort, à l’endroit de ce substitut de l’état en précisant, insistant sur le fait qu’aucun être humain ne pourra l’empêcher de mettre à exécution son plan machiavélique.

Ces effraies, ces inquiétudes, ces appréhensions n’ont fait que accroître, augmenter les positions des hommes en vert pour pouvoir arriver à l’auteur de ces appels anonymes. En professionnel, ces hommes de loi ont agi avec dextérité, avec virtuosité, avec savoir-faire. La machine judiciaire s’est mise en branle. Les trois entreprises téléphoniques ont été consultés pour situer, localiser « Le père » de ces angoisses quasi quotidienne. Doucement mais sûrement les policiers ont pu agencer le puzzle qui les a mené vers l'être l’émetteur de ces messages virulents, agressifs.

C’était la maison Djezzy qui a pu orienter les enquêteurs, après le dépouillement des différents appels de l’individu, en l’occurrence Y. H. En possession de la liste des derniers appels de l’incriminé ainsi que de son numéro téléphonique, bien après une investigation préliminaire, les fins limiers de la gendarmerie avaient entendus le mis en cause. Il s’est avéré que ce quantième appartenait au frère de celui qui appelait constamment. Cet être était connu par un surnom de « général » résidant dans la commune de Béni Béchir. Le 30 décembre 2008, les gendarmes a reçu un appel d’un individu qui s’était présenté en tant qu’officier supérieur et exerce en tant que « général » à la direction générale de la gendarmerie nationale à Alger. Sa communication était virulente, déchainée à l’endroit de ces hommes de loi « locaux ».

Ce gradé prétendait avoir eu son nom terni par des « moins que rien » en voulant entendre son frère, Y.H. pour les besoins de l’enquête au sujet des propos malveillant lancés contre un magistrat « a deux sous ». Le standard du dit tribunal a enregistré, également plusieurs appels de menaces contre ce magistrat. Devant le prétoire de ville de Skikda, l’accusé réfute ce qui a été porté contre lui comme accusation. Les témoins, par contre qui faisaient parties des détectives et des agents de sécurité du tribunal, avaient spécifié qu’effectivement, cet homme n’arrêté pas d’appeler et demander qu’on lui passe le magistrat, prétendant être un officier chargé de l’inspection au ministère de la justice et de contrôleur, en sa qualité de « colonel » de la gendarmerie.

Ces employés avaient refusé de le mettre en communication avec leur responsable. Ce gradé ne s’était nullement empêché d’abuser des termes outrant, blessant, offensant, arrogant. Il a été plus loin dans ces provocations en spécifiant qu’il lui était facile de débourser jusqu’à 100 millions de centimes pour se débarrasser de ce gênant, incommodant procureur en lui envoyant un groupe qui se débarrasserait de lui. La toge noire, défendant le procureur victime de ces machinations, devait exposer les raisons qui avaient poussé ces énergumènes à agir de la sorte en usant des titres imaginaires en usurpant des identités ternissant, altérant, vilipendant une institution militaire. Cet acharnement contre un défenseur de la loi est dû au sérieux, à l’honnêteté et l’exigence de l’application des décisions émanant des autorités judiciaires.

Voilà les raisons qui ont poussé ces pseudo- officiers à recourir à ces moyens aberrant, déraisonnable car ces gens n’avaient eu d’autres procédés que d’usurper des identités. Cet accusé a eu des démêlé avec la justice pour des affaires analogues et était recherché par les services de ce magistrat, voilà les vrais raisons qui ont poussé cet individu qui était l’objet d’un mandat d'arrêt. Le représentant du parquet général s’était montré très pragmatique en axant son réquisitoire sur la gravité de la situation qui vit ce procureur. Il a requis une peine maximale. La défense a tenté de minimiser les dégâts en arguant que son mandant n’avait en aucune manière voulu nuire à quiconque. Après les délibérations d’usage, Y.H. a été reconnu coupable et a été condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme.

Amar MEZGHICHE

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