Malgré l’existence de deux maisons de culture , Mohamed El Aid El Khalifa implantée dans les anciens locaux de Citroën , en plein centre ville , et Malek Hadad ,sise route de Sétif ,Constantine vit une véritable léthargie ,une apathie ,une paralysie assommante .Aucun programme n’a été prévu durant des lustres ,si ce n’est de rares sorties culturelles se font de plus en plus rares ,à l’exception de minimes « Club du Lundi» qui ne draine que quelques amateurs sans plus .
Les salles de cinéma ,autrefois fierté de Constantine , sont toutes fermées depuis des décennies .Elles tombent en ruine ,à l’exception de deux salles .L’une ,Le Rhumel (Ex Royal) tente de survivre grâce au bon vouloir de son gérant ,Haidar Kamel .Celui-ci rencontre des difficultés ,des entraves à son ambition de rendre ce lieu plus attractif et attrayant .Il est notamment malmené devant les tribunaux pour un contrat de location qui peine à voir le jours .Il a été pénalisé par la fermeture de cette salle depuis peu malgré le pourvoit en cassation devant la cour suprême .Ce que l’on appelle l’arbitraire du moment que cette même cours n’a pas encore rendu son verdict .
La seconde salle, ex cinémathèque, a été à plusieurs fois reprises refaite à coups de milliards .Les appareils de projection ont été remplacés par d’autres plus sophistiqués .Mais on ne sait pas ce que devient ce matériel .Quant à la maison de la culture El Khalifa , elle vivote ,présentant des spectacles d’une rareté exceptionnelle .Des rénovations se font de temps à autre sans aucun apport pédagogique malgré son implantation au centre ville. Son Hall d’entrée sert à des expositions de livres par les différentes maisons d’éditions du pays, sans plus .La salle de projection ne fonctionne que par intermittence et à des prix invraisemblables, et elle est dans un état lamentable .
Des logographes, des prosateurs, des écrivains passent inaperçus dans le « Club du lundi » par manque d’information et d’affichage publicitaire.
La salle Malek Hadad, dont une salle de conférence a été complètement détruite par un incendie , est en retrait du centre ville .Elle reçoit des conférenciers , des réunions s’y déroulent par moment et dans l’intimité .Le centre se dégrade par manque d’entretien .Ses salles de lecture sont débordées d’étudiants qui se débattent dans un environnement inadéquat .Ses salles d’eau sont dans un état de saleté incroyable ,elles sont répugnantes ,écœurantes , répulsives ,les eaux se déversent partout .Des odeurs pestilentielles se dégagent de ces lieux d’aisance .des câbles électriques trainent partout ce qui risque une électrocution sans équivoque .
Le théâtre municipal (Le Grand), malgré sa rénovation qui se chiffre en milliards, est resté fermé depuis des années .Les quelques spectacles présentés ,timidement ,ne satisfont point les citoyens ,et les prix pratiqués sont faramineux .
C’est à croire que Constantine n’était pas une ville de culture, de penseurs, de comédiens …
Où sont nos acteurs de jadis ? Ceux qui ont pris le chemin de l’exode, vers la capitale ou ailleurs, sont mieux vus et connus. Ceux qui sont restés sur place endurent le calvaire .Aucune troupe théâtrale n’existe dans la ville des ponts .Où sont nos vrais comédiens, nos troupes musicales ? Celles-ci sont mises sous l’éteignoir par les nouveaux chanteurs de raï, style, qui ne sied nullement aux traditions de l’antique Cirta .Des soirées de fêtes familiales sont animées à coups de décibels jusqu'à des heures tardives de la nuit.
Les aires de jeux font grand défaut. Il y a un énorme manque dans les quartiers et les nouvelles cités pour juguler les dépassements de nos jeunes abandonnés et livrés à eux-mêmes. L’oisiveté pousse nos enfants à détester, à avoir en horreur leur famille, leur entourage et leur pays .Actuellement ,nous assistant à un autre phénomène plus grave , plus désolant ,c’est le fameux terme « Harragas ».
Quelle est la vraie mission de la direction de la culture, des APC, de la jeunesse et sports, des élus locaux ,nationaux ?Ceux-là hibernent durant leur mandat et ne se réveillent qu’à la veille des élections pour nous leurrer , nous promettre monts et merveilles !
Les salles de cinéma ,autrefois fierté de Constantine , sont toutes fermées depuis des décennies .Elles tombent en ruine ,à l’exception de deux salles .L’une ,Le Rhumel (Ex Royal) tente de survivre grâce au bon vouloir de son gérant ,Haidar Kamel .Celui-ci rencontre des difficultés ,des entraves à son ambition de rendre ce lieu plus attractif et attrayant .Il est notamment malmené devant les tribunaux pour un contrat de location qui peine à voir le jours .Il a été pénalisé par la fermeture de cette salle depuis peu malgré le pourvoit en cassation devant la cour suprême .Ce que l’on appelle l’arbitraire du moment que cette même cours n’a pas encore rendu son verdict .
La seconde salle, ex cinémathèque, a été à plusieurs fois reprises refaite à coups de milliards .Les appareils de projection ont été remplacés par d’autres plus sophistiqués .Mais on ne sait pas ce que devient ce matériel .Quant à la maison de la culture El Khalifa , elle vivote ,présentant des spectacles d’une rareté exceptionnelle .Des rénovations se font de temps à autre sans aucun apport pédagogique malgré son implantation au centre ville. Son Hall d’entrée sert à des expositions de livres par les différentes maisons d’éditions du pays, sans plus .La salle de projection ne fonctionne que par intermittence et à des prix invraisemblables, et elle est dans un état lamentable .
Des logographes, des prosateurs, des écrivains passent inaperçus dans le « Club du lundi » par manque d’information et d’affichage publicitaire.
La salle Malek Hadad, dont une salle de conférence a été complètement détruite par un incendie , est en retrait du centre ville .Elle reçoit des conférenciers , des réunions s’y déroulent par moment et dans l’intimité .Le centre se dégrade par manque d’entretien .Ses salles de lecture sont débordées d’étudiants qui se débattent dans un environnement inadéquat .Ses salles d’eau sont dans un état de saleté incroyable ,elles sont répugnantes ,écœurantes , répulsives ,les eaux se déversent partout .Des odeurs pestilentielles se dégagent de ces lieux d’aisance .des câbles électriques trainent partout ce qui risque une électrocution sans équivoque .
Le théâtre municipal (Le Grand), malgré sa rénovation qui se chiffre en milliards, est resté fermé depuis des années .Les quelques spectacles présentés ,timidement ,ne satisfont point les citoyens ,et les prix pratiqués sont faramineux .
C’est à croire que Constantine n’était pas une ville de culture, de penseurs, de comédiens …
Où sont nos acteurs de jadis ? Ceux qui ont pris le chemin de l’exode, vers la capitale ou ailleurs, sont mieux vus et connus. Ceux qui sont restés sur place endurent le calvaire .Aucune troupe théâtrale n’existe dans la ville des ponts .Où sont nos vrais comédiens, nos troupes musicales ? Celles-ci sont mises sous l’éteignoir par les nouveaux chanteurs de raï, style, qui ne sied nullement aux traditions de l’antique Cirta .Des soirées de fêtes familiales sont animées à coups de décibels jusqu'à des heures tardives de la nuit.
Les aires de jeux font grand défaut. Il y a un énorme manque dans les quartiers et les nouvelles cités pour juguler les dépassements de nos jeunes abandonnés et livrés à eux-mêmes. L’oisiveté pousse nos enfants à détester, à avoir en horreur leur famille, leur entourage et leur pays .Actuellement ,nous assistant à un autre phénomène plus grave , plus désolant ,c’est le fameux terme « Harragas ».
Quelle est la vraie mission de la direction de la culture, des APC, de la jeunesse et sports, des élus locaux ,nationaux ?Ceux-là hibernent durant leur mandat et ne se réveillent qu’à la veille des élections pour nous leurrer , nous promettre monts et merveilles !
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