Constantine Amar MEZGHICHE
Nous avons tenté ,à plusieurs reprises de saisi , de comprendre la signification , exacte du mot
« mort » qui vient du latin , mors , mortis , c’est-à-dire cessation de la vie d’un être cher de n’importe quelle manière . Elle peut être naturelle , suite à une maladie , subite , comme elle peut être due à une calamité naturelle : tremblement de terre , inondation , accidentelle ou autres
Cependant la mort peut – être provoquée , préméditée et exécutée par des gens sans scrupules sans consciences à l’endroit d’autres personnes de tout âges ,des deux sexes . Mettre fin à la vie d’un être humain ,tout simplement par vengeance ,par revanche ,par vendetta ne signifie plus une « mort » mais un acte barbare ,inhumain ,cruel ,sauvage ,inculte.
Les uns « assassinent » pour un pêché ,un brigandage ,un méfait . D’autres par cruauté , par férocité , avec dureté , avec atrocité dans l’intention de s’imposer dans la société, par moment, très passive, indifférente voire résignée, particulièrement devant « un groupe de sanguinaires », « de féroces » qui impose son diktat sur une « classe » isolée, sans défense, surtout démoralisée, inerte, apathique.
Il n’ y a pas de plus hideux, affreux, horrible que la mort qui nous enlève, nous prive de quelqu’un qui était notre vie quotidienne. De quelqu’un qui nous a habitués sa présence. Le voir partir, après tant d’années de vie commune, subitement, c’est une grande partie de nous qui s’en va. Reprendre son rythme de vie demande un temps. L’ombre du disparu hante nos esprits, notre sommeil.
Celui qui ôte, supprime, élimine, par préméditation, la vie à une créature de Dieu ne mérite-t-il pas un châtiment, une peine égale à son acte ? Que dirions-nous de ces farouches, ces barbares, de ces sanguinaires, de ces impitoyables bourreaux, de ces exécuteurs d’enfants en très bas âges ? Ces innocents, ces purs (es), ces candides qui sont le victimes, les proies de vicieux, de dépravés, de pervers qui les torturent, les martyrisent, les persécutent et les exécutent ?
Après ces dures, ces rigoureuses, ces affligeantes années de hantise, inégalables, d’afflictions, d’indispositions, nos malheureux concitoyens endurent encore. Une autre forme de sacrifice. De privation prend position dans nos campagnes, nos villages et nos villes. La horde sauvage, dont les desseins sont connus, est recalée au deuxième rang pour laisser place à des organisations de bandes qui sèment la terreur en se substituant à ceux qui se prétendaient être des « redresseurs » de tort. Les magistrats sont dépassés par le nombre de crimes commis, de dossiers.
Cette nouvelle forme de brigands, de forbans sème la terreur, dans toutes les contrées. Ainsi des crimes, des assassinats, des meurtres aussi crapuleux, les uns que les autres, sont légions. Il ne se passe pas une journée sans que l’on lise, entende de lugubres, tristes faits, sur ces innommables, tueries pratiquées sur des victimes sans défense, particulièrement les bébés, les enfants, les mineurs (es) et les adultes des deux sexes après qu’ils soient torturés. Ces sicaires poussent leurs vices, leurs dévergondages abuser, à outrance, des petits (es) innocents (es), sans vergogne, sans respect humain à l’endroit de ces candides, de ces naïfs pour ensuite leur extraire la vie, des(une manière, d'une façon sauvage, barbare, cruelle voire farouche et les jette dans des endroits horribles, des sacs de poubelles. Des vide-ordures, etc…. !
Des femmes sont kidnappées, séquestrées, outragées pour être, soit liquide »es, soit abandonnées dans une situation lamentable. Des hommes, des frères, des voisins, des partenaires sont tués, sont achevés, exterminés, massacrés, immolés à coup de couteaux, de sabres, de haches, et par moment calcinés, carbonisés pour effacer toute trace. Qui sont ceux-là qui pratiquer ce genre d’actes ?
Depuis que la peine capitale a été « gelée », en 1 993, sur pression de certaines ONG, notre pays vit la hantise, la transe, la frayeur, l’angoisse, l’affre de la gadoue .Avec quelques accalmies, une pseudo tranquillité nous revoilà jetés dans d’autres méandres imposés par des malfrats, les malveillants, les rancuniers, les macro-trafiquants. Aujourd’hui des débats sont engagés, par les législateurs, les droits de l’homme, nos élus nationaux, autour de cette loi sur la peine capitale’ qu’est prononcée par les tribunaux criminels sans suite, pour son abolition, sa suppression du code pénal. Chose insensée. Depuis cette gèle, les crimes sont légions et quotidiennement.
Car, le seul « gèle » de cette peine nous a conduits dans des caprices, des sinuosités, des détours, des méandres obscures, sans issue. Les embarras, les complications de ces méfaits sans nom, de ces massacres, de ces forfaits inqualifiables provoqués par des nuisibles, des redoutables, des aventuriers vont crescendo, sans aucune impunité.
Les décideurs font une politique de l’autruche. Ignorent-ils ce qui se passe dans hameaux, villages, villes et chaque jour ? Des morts se comptabilisent par dizaines, voire des centaines mis à part ceux qui périssent lors des accidents, sous toutes ses formes. Ceux qui sont victimes de la horde sauvage. Qui nous rendra la personne chère morte de la main des inhumains, des féroces,……………. !?
Amar MEZGHICHE