Nous avons tenté ,à plusieurs reprises de saisi , de comprendre la signification , exacte du mot
« mort » qui vient du latin , mors , mortis , c’est-à-dire cessation de la vie d’un être cher de n’importe quelle manière . Elle peut être naturelle , suite à une maladie , subite , comme elle peut être due à une calamité naturelle : tremblement de terre , inondation , accidentelle ou autres
Cependant la mort peut – être provoquée , préméditée et exécutée par des gens sans scrupules sans consciences à l’endroit d’autres personnes de tout âges ,des deux sexes . Mettre fin à la vie d’un être humain ,tout simplement par vengeance ,par revanche ,par vendetta ne signifie plus une « mort » mais un acte barbare ,inhumain ,cruel ,sauvage ,inculte.
Les uns « assassinent » pour un pêché ,un brigandage ,un méfait . D’autres par cruauté , par férocité , avec dureté , avec atrocité dans l’intention de s’imposer dans la société, par moment, très passive, indifférente voire résignée, particulièrement devant « un groupe de sanguinaires », « de féroces » qui impose son diktat sur une « classe » isolée, sans défense, surtout démoralisée, inerte, apathique.
Il n’ y a pas de plus hideux, affreux, horrible que la mort qui nous enlève, nous prive de quelqu’un qui était notre vie quotidienne. De quelqu’un qui nous a habitués sa présence. Le voir partir, aprèstant d’années de vie commune, subitement, c’est une grande partie de nous qui s’en va. Reprendre son rythme de vie demande un temps. L’ombre du disparu hante nos esprits, notre sommeil.
Celui qui ôte, supprime, élimine, par préméditation, la vie à une créature de Dieu ne mérite-t-il pas un châtiment, une peine égale à son acte ? Que dirions-nous de ces farouches, ces barbares, de ces sanguinaires, de ces impitoyables bourreaux, de ces exécuteurs d’enfants en très bas âges ? Ces innocents, ces purs (es), ces candides qui sont le victimes, les proies de vicieux, de dépravés, de pervers qui les torturent, les martyrisent, les persécutent et les exécutent ?
Après ces dures, ces rigoureuses, ces affligeantes années de hantise, inégalables, d’afflictions, d’indispositions, nos malheureux concitoyens endurent encore. Une autre forme de sacrifice. De privation prend position dans nos campagnes, nos villages et nos villes. La horde sauvage, dont les desseins sont connus, est recalée au deuxième rang pour laisser place à des organisations de bandes qui sèment la terreur en se substituant à ceux qui se prétendaient être des « redresseurs » de tort. Les magistrats sont dépassés par le nombre de crimes commis, de dossiers.
Cette nouvelle forme de brigands, de forbans sème la terreur, dans toutes les contrées. Ainsi des crimes, des assassinats, des meurtres aussi crapuleux, les uns que les autres, sont légions. Il ne se passe pas une journée sans que l’on lise, entende de lugubres, tristes faits, sur ces innommables, tueries pratiquées sur des victimes sans défense, particulièrement les bébés, les enfants, les mineurs (es) et les adultes des deux sexes après qu’ils soient torturés. Ces sicaires poussent leurs vices, leurs dévergondages abuser, à outrance, des petits (es) innocents (es), sans vergogne, sans respect humain à l’endroit de ces candides, de ces naïfs pour ensuite leur extraire la vie, des(une manière, d'une façon sauvage, barbare, cruelle voire farouche et les jette dans des endroits horribles, des sacs de poubelles. Des vide-ordures, etc…. !
Des femmes sont kidnappées, séquestrées, outragées pour être, soit liquide »es, soit abandonnées dans une situation lamentable. Des hommes, des frères, des voisins, des partenaires sont tués, sont achevés, exterminés, massacrés, immolés à coup de couteaux, de sabres, de haches, et par moment calcinés, carbonisés pour effacer toute trace. Qui sont ceux-là qui pratiquer ce genre d’actes ?
Depuis que la peine capitale a été « gelée », en 1 993, sur pression de certaines ONG, notre pays vit la hantise, la transe, la frayeur, l’angoisse, l’affre de la gadoue .Avec quelques accalmies, une pseudo tranquillité nous revoilà jetés dans d’autres méandres imposés par des malfrats, les malveillants, les rancuniers, les macro-trafiquants. Aujourd’hui des débats sont engagés, par les législateurs,les droits de l’homme, nos élus nationaux, autour de cette loi sur la peine capitale’ qu’est prononcée par les tribunaux criminels sans suite, pour son abolition, sa suppression du code pénal. Chose insensée. Depuis cette gèle, les crimes sont légions et quotidiennement.
Car, le seul « gèle » de cette peine nous a conduits dans des caprices, des sinuosités, des détours, des méandres obscures, sans issue. Les embarras, les complications de ces méfaits sans nom, de ces massacres, de ces forfaits inqualifiables provoqués par des nuisibles, des redoutables, des aventuriers vont crescendo, sans aucune impunité.
Les décideurs font une politique de l’autruche. Ignorent-ils ce qui se passe dans hameaux, villages, villes et chaque jour ? Des morts se comptabilisent par dizaines, voire des centaines mis à part ceux qui périssent lors des accidents, sous toutes ses formes. Ceux qui sont victimes de la horde sauvage. Qui nous rendra la personne chère morte de la main des inhumains, des féroces,……………. !?
Monsieur Nuñez, qui est était déjà propriétaire du cinéma « Nuñez» (actuellement Le Royal ) situé près de la porte «El Djabia », avait sollicité et obtenu de la mairie de Constantine l’autorisation de construire un casino. En avril 1 923, il était mis en demeure de donner suite à son projet Le bâtiment devait s’élever au bs du square de la République, sur un terrain qui servait de dépôt de branchages et sur lequel on avait, envisagé d’édifier la nouvelle halle aux grains (Selon les archéologues, les vestiges d’un théâtre romain seraient enfouis sous cet emplacement).
Les travaux commencèrent sans tarder et le Casino Municipal, connu sous le nom de Casino Nunez, ouvrait ses portes en avril 1 924. On disait qu’il avait coûté sept cent mille (700 000) francs au lieu de (300 000) francs prévus. Pour son inauguration, le programme annonçait Ouvrard, comique troupier, dans son répertoire. Toutes sortes de manifestations s’y déroulaient. E4n mai 1 927, la jeune association des anciens combattants connivait les constantinois à une fête dont le bal devait avoir lieu dans la « superbe salle d’attraction casino Nunez » et l’on affirmait que « les amateurs de danses nouvelles telles que le Charleston, le black bottom, slissad of bananas, black and short step, etc., … s’y rendaient en foule lorsqu’ils savaient que le « jazz » serait Gardénia ».
En fait, le casino était d’importance moyenne et les constantinois en ont perdu le souvenir car son existence fut brève. Il reçut le premier pioche des démolisseurs en juin 1 933. Le nouveau casino, commencé le 12juillet 1 934. C’était un établissement d’un « autre rang ». Il comportait, au rez-de- chaussée, une grande salle de cinéma, « Le Colisée », pourvue d’un plafond roulant.
Dans le hall, un double escalier donnait accès aux balcons du cinéma et, au deuxième étage, à une vaste salle des fêtes de 420 mètres carrés, prolongée par une terrasse en « pergola » (construction légère,composée de poteaux, que l’on aménage près d’une maison, dans un jardin) au-dessus de la brasserie. La terrasse des Roses ». L’aménagement intérieur était luxueux, quelques petits magasins et vitrines d’exposition de bon goût ainsi qu’un kiosque à fleurs étaient aménagés sur le côté droit, le long du trottoir d’accès aux salles des fêtes et du cinéma.
La société « fermière » du « Casino » de Constantine, le maître de l’ouvrage de l’ouvrage, avait bien fait des choses. Le nouvel établissement était véritablement digne du chef-lieu du département. Les salles, son cinéma ont toujours été des endroits attrayants et beaucoup de Constantinois et constantinoises doivent y situer nombre de souvenirs de leurs jeunes années.
Au lendemain de l’indépendance ce merveilleux complexe, ce bijou avait rendu de grands services aux autorités pour ses réunions, ses spectacles. Des troupes musicales égayaient les assistants. Chacun trouvait son goût. Ce complexe était la fierté de la ville des ponts. Cette infrastructure était imposants, complète, sans défaut. Les autorités des années 1 980 avaient tenté d’y apporter quelques rénovations, de l’entretenir en déboursant des milliards qui sont partis en fumé.
Une décision assassine, criminelle a été prise sa démolition. Qui pouvait s’imposer à l’absolutisme, à la détermination d’un responsable à vouloir en finir avec ce que représentait le colonialisme ? C’est autant dire l’exiguïté de l’esprit d’un ignorant, d’un ignare, d’un inculte à l’endroit d’un édifice en avance sur son temps.
Le deuxième coup de pioche destructeur, vandale, barbare est venu mettre tous les constantinois en émoi. C’était la grande consternation, une stupéfaction. Un grand accablement à gagner les esprits de ceux qui étaient les habitués, ceux qui n’arrêtaient pas d’admirer cet éblouissant vestige. Les coups de massue mécanique détruisaient les âmes constantinoises et l’on assistait, impuissant à ce carnage, à cette boucherie, à cette extermination, à cette hécatombe. Les pans des murs tombaient et la désolation gagnait les âmes. Chaque coup porté ouvrait davantage la plaie.
A son emplacement, une stèle avec une troupe folklorique a été érigée. Vint ensuite celle représentant un Moudjahid passant le flambeau à un militaire de l’ANP Cette place a été nommée « Place de la Victoire ». Effectivement, les autorités ont vaincu la « Culture » et de quelle manière ?
Quelle place ? Une place qui sert d’urinoir aux passants. Cela empeste l’environnement. Des odeurs nauséabondes, suffocantes polluent l’atmosphère. Pauvre CASINO. Paix à son âme !!!!!!!!!!
Lors du premier procès, Gherbi Mohamed, a été condamné à vingt ans de prison ferme. Il a été de même pour sa deuxième comparution, devant la juridiction de Guelma, où il a été sévèrement réprimé a perpétué, après qu’il se soit pourvu en cassation. Alors que le troisième procès a vu la sanction plus sévère, plus inhumaine, plus béotienne : c’est la peine capitale. Il n’a été nullement pris en considération le glorieux passé révolutionnaire de cet être irréprochable, de par son agissement, son comportement. Son passé glorieux terminé, Gherbi Mohamed reprendra, encore une fois, les armes, pour mener un autre combat plus douloureux, plus désagréables contre des mécréants, des irréligieux ceux qui prétendaient agir sous l’étendard de notre Sainte Religion, qui n’est pas la leur. Ce n’était que des aventuriers qui ont profité de la situation pour s’enrichir sur les corps de leurs concitoyens.
Cette sanction, innommable, inqualifiable, honteuse de mort a été prononcée après un débat marathon, expéditif, véloce à l’endroit de celui qui, inlassablement, a repris les armes pour que ce pays reste debout, ne plie pas les genoux devant des ingrats, des oublieux, des nouveaux venus qui avaient fait de l’Algérie un pays de clans, de despotes. Ce châtiment a laissé les principaux acteurs de la corporation des Moudjahidines, aussi bien locale que nationale passive, amorphe, sans aucune réaction. Quant aux citoyens, de tous bords, particulièrement les laissés pour compte, n’avaient, en aucune façon accepté ces sentences. Ces trois procès se sont déroulés sans que des avocats des deux villes de Souk Ahras et de Guelma n’avaient daigné défendre le héros d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Il a fallu qu’un courageux homme de loi, de Annaba, se soit porté volontaire pour plaider la cause d’un honnête homme, qui a sacrifié toute sa vie pour ce beau pays. Il n’a que sa foi et surtout sa confiance en la justice de son pays. Que pouvait faire cet homme en toge noire devant un débat expéditif, à sens unique? Ceux qui avaient opté pour le désistement, pour la politique de l’autruche qu’avaient-ils craint ?Des représailles ? Avaient-ils été menacés ? Cette abstention n’honore nullement un corps sensé se ranger du côté de l’oppressé, du tarabusté, du tourmenté comme l’a été le magnifique Gherbi Mohamed. Ces blouses noires se doivent de défendre la justice. L’ illustre soldat, l’officier d’hier avait vertement pris les armes pour une cause qu’il avait jugé juste, appropriée, adéquate, exacte, fondée. Une chose est certaine, l’intrépide, le hardi, le courageux révolutionnaire avait agi selon ce que lui avait dicté sa conscience. Il était l’exemple de la probité, de l’ honnêteté, de la loyauté. Il demeurera l’exemple du courage sans limite, sans parti pris.
Gloire à nos braves combattants, à nos martyres, à ceux qui avaient cru et continuent de croire en cette Algérie, qui a enduré, qui a été meurtrie par ces années de braise, de sang, de déportés, de veuves, d’orphelins…., imposés par un groupuscule sans foi ni loi.
Tout baigné dans de l’huile et voilà notre hadj sur lieux élus. Les rites ont été accomplis dans leurs délais et il fallait songer au retour. La veille du départ, Aâmi Mohamed, tout joyeux se préparer à l’instar de ses compagnons de voyage. La malchance pour ne pas dire l’infortune devait poursuivre ce pieu. Le destin en avait décidé autrement car une syncope le terrasse sur place. Evacué en urgence, Aâmi Mohamed a été gardé en observation.
Rien ne présageait qu’une telle malchance arrive à notre sexagénaire. Ce malaise l’avait pris et l’avait obligé à se retrouver dans hôpital de « La ville de Djedda ». Les médecins avaient diagnostiqué une tension artérielle avec hémorragie cérébrale qui nécessitait, vu la gravité de l’urgence, un transfert sur l’hospice « En Nour » de La Mecque, le plus sophistiqué du pays. Il est doté d’un matériel de dernière génération. Deux interventions chirurgicales lui ont été prodiguées, aussitôt son admission c’est ce qui a permis à Aâmi Mohamed de reprendre conscience et de sortir de son coma profond.
Au fil des jours, il reprenait ses forces progressivement. Malheureusement, il a gardé des séquelles. Ainsi donc, la guérison avait laissé des traces, fâcheuses, et sérieuses. Il respirait difficilement. Son articulation était imperceptible, imperceptibles. Le pauvre El Hadj ne pouvait plus bouger toute la partie gauche de son corps meurtri.
Cette hospitalisation a duré plus de six mois, sans que personne ne soit soucié de son cas, ni n’ avait demandé de ses nouvelles et particulièrement les responsables de cette agence, dite, de voyage. Effectivement, ces garants, ces organisateurs n’avaient daigné s’intéressé à sa situation dramatique. Ils n’avaient pas eu le décence d’aviser les représentants du consulat de notre pays pour les mettre au courant de la maladie de ce citoyen algérien, Aâmi Mohamed qui endure le calvaire. Pendant toute la durée de l’absence de ce ressortissant, ses parents avaient remué ciel et terre pour pouvoir agir en conséquence .
Ses enfants l’attendaient avec désespoir alors que ceux qui étaient censés veiller sur le devenir de leurs protégés. Ceux qui devaient se soucier de la quiétude clients. Ceux qui s’étaient engagés à ce que leurs concitoyens soient pris en charge sérieuse. Ceux qui étaient les garants de cette excursion, avaient failli à leurs devoirs et ces agissements ternissent la crédibilité de leurs sociétés. Ils avaient abandonné Aâmi Mohamed dans des conditions des plus lamentables. Plusieurs démarches ont été entreprises par ses proches auprès des compagnons de route de leur ascendant.
A l’agence de voyage, les descendants de Aâmi Mohamed n’avaient obtenu aucun renseignement pouvant les orienter dans leur prospection. De fil en aiguille, l’événement désolant avait fait tache d’huile. La mésaventure de cette famille Nessakh a eu des échos intra et extra muros. Ainsi un ressortissant de la ville d’El Eulma (Sétif),A. Saâd avait pris à cœur l’odyssée du malheureux Aâmi Mohamed. Il s’est empressé de mettre au courant son frère, A. Hassen, qui est médecin dans cette ville Sainte.
La praticien s’en est occupé et a entrepris des recherches. Après deux mois, il a pu localiser l’infortuné Aâmi Mohamed qui a été transféré sur un autre clinique « Ibn Sina ». De par sa conception, ce dispensaire ne permettait aucune prise en charge adéquate du genre de Aâmi Mohamed. Il n’est pas doté de matériau prodiguant des soins spécifiques. « Le docteur algérien », après une kyrielle tractations, il a réussi à reprendre, le malade dans un service d’où il pouvait s’occuper du valétudinaire avec tout ce qu’il y avait d’honnête et sérieux.
Notre éminent, distingué, honorable thérapeute a avisé la famille du sauvé, de son protégé. L’état de santé Aâmi Mohamed et son espérance reprenaient. Il y a eu amélioration dans son comportement moral. Le retour s’était effectué en catastrophe. C’étaient ses enfants qui s’étaient occupés, avec la solidarité des citoyens qui avaient cotisé pour permettre à l’aîné de Aâmi Mohamed a se déplacé et rapatrier son paternel. Ce geste de notre communauté a été apprécié à sa juste valeur.
La fameuse agence de voyage à qui une somme faramineuse a été remise pour que la prise en charge totale soit prise, pour les différentes dépenses, l’aller et le retour soient effectués dans les conditions appropriées. Cette négligence a été à l’encontre de la déontologie du règlement propre à ces institutions. Cette négligences a laissé des retentissements fâcheux, saumâtres, désagréables auprès de la famille Nessakh et autres.
Les appels téléphoniques, de cette famille auguste, modérée, vivant très modestement, revenaient à trois mille (3 000) dinars algériens, quotidiennement. Les spécialistes qui avaient pratiqué les interventions chirurgicales sur Aâmi Mohamed avaient recommandé à ce que le malade soit pris en charge sérieuse, dans un endroit spécialisé. C’est une condition sine qua non. La guérison ne se fera qu’avec la grâce de Dieu. Le vieux Mohamed gardera des répercussions funestes.
Pour la famille de Nessakh, le retour du père handicapé pour le restant de ses jours est un miracle. Elle n’espérait guère le retrouver vivant. De par la faute des inconscients, Aâmi Mohamed ne reverrai point sa maisonnée, sa patrie, ses amis, ses voisins. Sans ce bienfaiteur et son frère, la suite aurait été catastrophique, dramatique. Ce rescapé de la négligence humaine donne à réfléchir sur les autorisations délivrées à tout bout de champ. La représentation diplomatique de notre pays, contactée par la famille, n’avait donné suite à sa doléance.
Heureusement qu’il y a, encore, chez nous des gens de bien. Ceux-là se font, de plus en plus, rares.
Les bévues médicales et leurs suites destructrices
Le 02 Juillet 2 005, Ben Sebti Ashraf Khalil, un jeune de 23 ans, a été victime d’un accident de travail, dans un atelier de mécanique générale, appartenant à un privé, dans la ville d’Oued El Athménia (Mila). Apparemment cet accroc était des plus insignifiants, car au moment des faits, Khalil vérifiait un moteur, qui était en marche, son bras droit a été happé, agrippé par la courroie.
Si ce n’était l’intervention d’un de ses collègues, il y aurait eu des suites très fâcheuses, pénibles. Evacué sur le CHU de Constantine, où il a été mis en observation médicale , qui sera suivie d’une éventuelle intervention chirurgicale bénigne, le 05 juillet, du même mois. Cependant, les médecins décidèrent d’avancer cette date au 03 juillet 2 005. La veille, Khalil avait reçu ses parents venus lui rendre visite et s’enquérir de sa santé, de sa situation.
Personne ne savait, ni a été mis au courant de cette programmation avancée, anticipée. Tout le monde a été mis dans l’ignorance absolue. Ainsi donc, le matin du 03 juillet, Khalil devait se plier aux instructions des docteurs pour subir une intervention chirurgicale. Les infirmiers avaient préparé le patient, l’avaient conduit au bloc opératoire où une anesthésie lui a été faite, par le spécialiste. Les deux chirurgiens avaient commencé leur travail, ils s’affairaient à réparer « les minimes dégâts » causés par la lanière.
C’est à ce moment précis que Khalil avait repris connaissance. Le spécialiste en endormissement, lui avait administré une seconde injection. Les étapes circonstanciées terminées, l’on attendait à ce que Khalil reprenne connaissance. L’attente fut longue. L’opéré demeurait toujours dans l’inconscience prolongée. Ce qui a inquiété le staff médical qui a tenté de réanimer le patient, en vain. Après un diagnostic très poussé, il s’était avéré que le souffreteux est passé de vie à trépas.
L’après-midi, au moment des visites, le paternel s’était présenté, au service de chirurgie, pour s’enquérir de la santé de son fils. Intrigué de n’avoir pas trouvé son enfant dans l’habituelle salle, il avait interrogé ceux qui étaient ses compagnons de mansarde. Personne n’avait voulu le renseigner, Il a demandé après les médecins traitants qui lui signifièrent tout de go, sans préambule, que son garçon est décédé, sans aucun ménagement, sans égards, sans considération.
Sous le choc, le papa n’avait nullement sais la signification , la portée cette accablante nouvelle. Il n’avait pas réagi sur le vif. Il s’était tenu la tête. Il s’était agenouillé. Ce n’est qu’après un certain temps qu’il avait réalisé en émettant des ânonnements, des bredouillements incohérents, des raisonnements sans suite.
Il s’était poser une myriade de questions auxquelles il n’avait répondre Personne n’était en mesure de lui expliquer la situation désolante, douloureuse pleine d’affliction, d’immense chagrin. Son fils a été terrassé par une crise cardiaque, lui avait-on fait savoir. Le géniteur n’avait pu concevoir qu’un malheur soit arrivé à son aîné pour une parcimonieuse intervention chirurgicale, sans conséquence aucune grave, négative sur le corps. Le cœur avait lâché durant le déroulement, l’évolution de l’opération. Qu’elle en a été la raison, exacte, de ce fâcheux incident mortel ? That Is the question.
Sans aucun commentaire et sans aucune considération les médecins, chargés de l’opération abandonnèrent l’affligé papa, à ses douleurs, à ses tourments, à ses peines. Une autopsie a été ordonnées puis pratiquée pour déterminer les réelles raisons de cet intriguant décès. Les résultats n’ont nullement étés divulgués. Balloté , mis dans l’ignorance totale, durant des mois, le géniteur ne savait quoi faire ni à qui il faudrait s’adresser pour que l’on puisse le tranquilliser, le rasséréner, adoucir sa douleur, son amertume, son affliction. Bien après une année de déboires à la recherche de la vérité, Mohamed, avait buter contre un mur de béton. Il a sais, en premier lieu les autorités judiciaires qui s’étaient penché sur ce cas humain. Malheureusement, Mohamed avait été débouté, la justice, du premier degré, a relaxé les trois médecins mis en cause. Ne perdant nullement espoir et un véritable battant, Mohamed a saisi le président de la République pour qu’il intervienne afin d’ éluder cette énigme et rendre justice à qui de droit.
Une directive a été donnée au ministre de la santé pour éclairer les différentes parties en conflits. Une commission d’enquête a été dépêchée sur le CHU de Constantine afin de déterminé les responsabilités des uns et des autres dans cette bizarre affaire qui n’en est pas sa seule bévue, au niveau de nos institutions hospitalières d’une manière générale et de la ville des ponts en particulier. Sur les lieux , les chargés de l’instruction avait présenté un rapport de carence, du laisser-aller, de négligences caractérisées de la part des médecins responsable de ce décès qui n’a d’autre qualifiant que la irréflexion dans l’exécution de leur besogne.
Celui-ci avait fait ressortir qu’il n’y a pas eu de présentation d’un bilan adéquat et les différentes informations pouvant orienter le chargé de l’anesthésie et des chirurgiens. De l’autre côté le patient avait, la veille, soupé alors que la déontologie veut que le patient doit être avisé de son passage sur la table d’opération et que l’on doit exiger qu’il soit, le matin à jeun. Ce qui permettra aux spécialistes de procéder en toute quiétude. Khalil ne s’était jamais attendu à ce qu’il soit opérer le lendemain matin, soit deux jours avant la date prévue dans le programme, car il n’y avait urgence dans son cas.
L’affaire a atterri sur le pupitre de la cour de Constantine, après le désespéré papa se soit vu lésé dans ses droits. Donc le 28 septembre 2 009, le tribunal du deuxième degré avait à revoir cette affaire suite à l’appel de Mohamed. Les trois toubibs, dont une femme responsable du service, un chirurgien et l’anesthésiste, en plus des deux parents de la victime, de deux experts de la médecine légale, du représentant de la direction de l’hôpital étaient présents.
Une foultitude de versions ont été données par les deux parties en conflit. Personne n’était responsable de la mort du jeune Khalil. Les parents, en désespoir et entièrement abattus, pointent le doigt accusateur contre le trio qui n’avait pas daigné les convaincre sur cette étrange et curieuse mort. Les expert en autopsie, ils étaient deux et pas des moindres, s’étaient perdues dans des conjectures, des prédises sans donner, ni expliquer les raisons de ce décès.
Malgré l’instance du président à vouloir connaître les réels motifs qui ont fait que ce jeune meurt, les réponses émises sont et demeurent insatisfaites. Autant dire que l’on essaie de cacher une certaine vérité aux parents, à l’opinion. Le défenseur du martyre s’était érigé, préparé pour cette éventualité et a avancé des arguments crédibles en mettant en exergue que : « La dame chargée de ce service était absente au moment où se déroulait l’intervention.
Elle était rentrée chez elle laissant les deux médecins devant un cas qui, à première vue, paraissait insignifiant. Il n’y avait pas de bilan, pas d’assistance conséquente du premier responsable. Il n’y avait pas aussi de tableau de permanence définissant les prérogatives de chacun. La programmation a fait défaut, pour preuve, ce défunt devait être opéré un 05 juillet et non un 03 juillet. Quel a été le dessein poursuivi dans ce cas de figure.
Il y a eu une très grossière négligence de la part de toutes les parties médicales dans cette affreuse morte qui n’a pas de nom. Il n’y a pas de plus abominable que la mort d’un être cher dans ces conditions déplorables. Les faits sont là, gaves et nous demandons justice ». Clamait la toge noire en présentant se demande de dommages et intérêts qui sont de l’ordre de 90 millions de centimes.
Le représentant du ministère public avait son réquisitoire sur la démobilisation, la désinvolture d’une manière générale et du corps médical, en particulier car, précisait-il, il y a de la vie de l’individu. L’on peut se tromper dans n’importe quoi, mais sur la vie de personne. » Il requiert trois (03) ans d’emprisonnement pour chacun des triades.
Les trois avocats des omnipraticiens s’étaient voulus pragmatiques et avaient tenté de discrédité leurs protégés et leurs non implications dans ce désolant décès. Appelé à dire son dernier mot, Mohamed devait crier haut et fort : « est-il possible qu’un étudiant de deuxième année de médecine soit chargé d’effectué des opérations sur des êtres humains ? » Quoi qu’il en soit cette pénible affaire présente des zones ombres assez conséquents prouvant que notre médecine n’est guère malade mais à vraie dire elle…………………….. ………………………………………… AGGONISE
Tôt le matin de ce 10 juin 2 008, le fourgon cellulaire était en stationnement devant le portail de la maison d’arrêt du Coudiat de Constantine. Un grand déploiement, de policiers, essayait de retenir et d’éloigner des badauds qui s’empressaient de se renseigner sur ce qui se passe.
Au sortir de la prison, les agents tenaient, par les mains, un jeune homme, chétif, de taille moyenne. Rapidement, ils s’engouffrèrent dans le camion. Les assistants s’étaient mis à huer, à conspuer à l’endroit de cet individu, des propos iniques, injurieux, outrageants : « Assassins de bébé. Tu mérites le poteau, la potence, l’estrapade, etc… » Renseignements pris, il s’était avéré que c’est le fameux kidnappeur du petit Djenhi Yasser Allaa Eddine, de trois ans, l’innocent enfant qui a été sauvagement égorgé par son voisin, de surcroit, après qu' il l’ait violemment sodomisé, en cette fatidique journée du 18 janvier 2 008.
Au siège de la cour, et particulièrement, dans sa périphérie, d’autres curieux, se sympathisants n’ont pas épargné cet égorgeur. Quelques-uns étaient à l’intérieur, des parents, des voisins, n’ont point été doux avec cet énergumène. La salle d’audience n° 02, où siège le tribunal criminel près la cour de Constantine s’était avérée trop exiguë de de par le nombre, surtout de policiers, d’avocats stagiaires, de journalistes.
Les deux accès à la salle d’audience, étaient étroitement surveillées. Tout a été filtré, passé au peigne fin. Avant son entrée dans la salle, le meurtrier a failli être étranglé par la maman, excessivement éplorée, de la très jeune victime, Yasser Allaa Eddine. Difficilement calmée par les agents de l’ordre, qui étaient vraiment à la hauteur du malheureux événement. La mère s’était réfugiée dans les bras de sa belle- mère, celle qui avait élevé le mignon Yasser Allaa Eddine. Le père ne tenait point en place. Il n’arrêtait pas de se tordre les mains, les bras, de cogner les piliers, à coups de poings, de pieds.
Le grand-père paternel, très abattu, avait un regard hagard, égaré. Le petit Yasser Allaa Eddinese trouvait avec lui avant qu’il ne disparaisse. L’aïeul s’occupait de fermer les portières du véhicule, pendant le garçonnet s’était précipité pour s’engouffrait dans la cage d’escaliers de leur bâtiment, il pleuvait ce jour-là, aux environs de 17 heures. Depuis ce moment aucune trace du jouvenceau.
N’ayant plus donné signe de vie, alors qu’il faisait très tard, la famille, les voisins s’étaient mis à le chercher partout, en vain. Ce n’est que le lendemain, vers 06 heures du matin, que l’affreuse découverte a été faite par la mère-grand. le candide Yasser Allaa Eddinea été égorgé d’une oreille à l’autre. Son corps, baignant dans son sang, a été jeté devant la porte d’entrée des vieux. Personne ne s’était douté du contigu d’en face. Lui qui n’a pas participé aux recherches, alors qu’il se trouvait chez lui durant tout ce temps de recherche.
L’audience a commencé par l’appel du détenu pour son identification selon l’usage en cours. Il s’appelle Mellouli Ali, né le 16 Août 1 981 à Constantine. Il est célibataire, sans fonction et réside à la nouvelle cité Massinissa au Khroub, à 09 km à l’Est de Constantine. Il est très malingre, languide. Teint basané, le visage au menton pointu est orné d’une moustache, fournie, noire, de taille moyenne. Il répondait, au président, d’une voix rauque d’une manière aguichante, rude, agreste.
Le président lui avait signifié que le prétoire doit procéder au tirage au sort de deux jurés devant siéger avec eux pour le juger. « La loi t’autorise à réfuter trois d’entre eux. Ou laisse ce choix à ton avocat ? » tonnait, fulminait le juge. D’une façon morgue, le mis en cause préfère laisser ce choix à son défenseur.
Une fois le tribunal constitué, le président prie l’accusé d’écouter la lecture de l’arrêt de renvoi, qui sera lu par le greffier, afin qu’l puisse répondre à ce qui lui a été reproché. Au fond de la salle l'affligée maman a été sollicité par le président de s’approcher de la barre afin de suivre les débats. En larmes, la mère, soutenue par sa belle-mère et se soutenant toutes les deux s’approchent difficilement. Affreuse était cette scène de pleurs d’une génitrice qui a perdu le seul enfant qu’elle a eu, après plus d’une dizaine d’années de mariage. Les deux femmes étaient en proie à une hystérie sans nom.
La procréatrice du candide Yasser Allaa Eddinene souhaitait qu’une chose ; « l’exécution immédiate de celui qui m’a privé de mon seul et unique enfant, monsieur le président » Elle balbutiait, bégayait entre deux sanglots qui vous arrachent le cœur. L’assistance n’a pu résister à ces cris de désespoir, de tristesse, d’affliction, pleins d’amertumes, de douleurs. Ces ascendants ont été reconduits à leurs places avec énormément de dextérité, de doigté par ces hommes en bleu qui n’arrêtaient pas de consoler, de calmer les esprits. Ces agents de l’ordre ont été, il faut le reconnaître, à la hauteur de ces instants d’immense douleur qui a frappé cette famille.
Sollicité pour lire l'inculpation, le greffier d’une voix, où l’on sentait la colère, l’émoi, la saisissement , avait terminé malaisément la lecture. Dans un silence glacial, l’auditoire suivait le fil des anicroches poignants, navrants, douloureux, déplorables, odieux qu’avait vécu le regretté Yasser Allaa Eddine, de 03 ans et demi à peine, il était né le 18 Janvier 2 008, durant sa détention chez son bourreau d’une nuit. Ce défunt était très éveillé, intelligent pour son âge, selon ce qui nous a été rapporté par des proches. Il vivait chez ses grands-parents paternels qui s’étaient occupés de lui, de son éducation.
Le destin avait fait que ce jour-là, Yasser descende de la voiture de son grand papa et s’engouffre dans la cage d'escalier de son bâtiment, alors que son arrière père était occupé avec sa voiture et les commissions qu’il avait fait. Chez lui, le papi avait demandé après ce dynamique petit. Son épouse lui a expliqué qu’il se pourrait qu’il soit avec les voisins. L’absence tardive ne présagerait rien de bon. Des recherches ont été entamés. Tout le voisinage s’était joint aux deux vieux. Les prospects avaient duré toute la nuit. Malgré la fatigue, aucun n’a pu fermer l’œil. Tôt le matin , la vieille avait entendu du bruit devant sa porte d’entrée. En sortant, il aperçoit son descendant allongé par terre. Toute en larmes, elle se précipite tout en grondant l’ardent Yasser. En le touchant, elle avait senti qu’il était tout mouillé. « Mon petit pourquoi as-tu passé toute la nuit dehors alors qu’il pleuvait. Tu nous a donné une de ces peurs. Pourquoi nous as-tu fait cela ? » se lamentait la grand-mère. En voulant le soulever, du sang avait imbibé ses mains. C’est cette instant qu’elle remarque la gorge tranchée de son descendant. Un cri de bête féroce lancé a réveillé les voisins qui avaient accouru en même que son mari qui a passé la nuit dans sa voiture.
C’était un instant d’épouvante, de désespoir, d’anéantissement. Difficilement, les vieux ont été poussé dans leur logement. Avisés les policiers accompagnés du procureur de la République et la protection civile se sont déplacés pour procéder, les uns à l’enquête, les autres à l’évacuation de la dépouille mortelle du bébé. Les investigations commencèrent. Tout le voisinage a été entendu. Rien n’a été laissé au hasard. Les fins limiers de la police judiciaire du khroub s’était des question sur le jeune d’en face qui n’avait donné aucun signe durant toutes recherches et le bruit fait par les habitants du bloc. Interpelé, M. Ali avait spécifiait qu’in ignorait de quoi il s’agit. Consulté, la fiche de police avait fait ressortir que M.Ali venait d’avoir une grâce présidentielle. Il a été condamné à une année d’emprisonnement ferme
Il avait commis un acte contre nature, une sodomie, sur un adolescent de moins de quinze ans. Harcelé, M.Ali devait avoué son forfait sur l’enfant qui le considérait comme un père. Le petit Yasser Allaa Eddine, avait coutume de se rendre chez son voisin qui le gâtait de bonbons et autres. Cette soirée-là, Yasser était entré chez lui. Il a eu du yoghourt et des confiseries. Au fur et à mesure que la nuit descendait, des aidés saugrenues, grotesques trottaient dans l’esprit de ce sadique. Il a commencé par déshabiller Yasser, par le caresser. Il l’a emmené dans son lit et sur place il le pénétra si violemment que l’enfant perd connaissance. Son acte terminé, le pédophile s’était retrouvé devant un dilemme. Yasser saignait abondamment.
M.Ali a tenté de ranimer sa victime sans résultat. Il le prend dans ses bras et le transporta jusqu’à la salle de bain dans le but de le laver et de le revivifier. A l’instant où il commençait à le laver, narrait le sauvage, l’enfant lui a glissé des mains et il s’est cogné la tête contre le bord du lavabo. Cette chute, précisait-il a aggravé la situation du martyre. Que fallait-il faire devant cette situation désespérante ? s’interrogeait le farouche.
Le seul moyen était de se débarrasser de ce fardeau, mais comment? De quelle manière? Froidement, il se saisi de son souffre-douleur, le met sous son bras gauche, lui pencha la tête sur le bord du bidet et l’égorgea simplement tout en le retenant de manière à ce que le sang ne déborde pas sur le plancher. Il le rhabilla, essuya le parterre. Tôt le matin il sortit la dépouille devant la porte des grands parent. Dans sa chambre, l'écorcheur s’aperçu qu’il avait oublié les sous-vêtements de Yasser. Il les met dans un sachet en matière plastique et les jeta dans la poubelle du coin.
En toute quiétude, l’égorgeur rentra chez lui en s’enfermant alors qu’une grande effervescences se passaient dans les escaliers. Interrogé sur ce qu’il sentait, M. Ali répondait, avec arrogance que cela était normal. Le pédophile avançait qu’aux aurores il a été à la mosquée pour la prière du matin. Durant tout le temps passé à la barre, M. Ali expliquait avec un terrible sang- froid son horrible crime. C’était terrible, affreux, repoussant ces moments de tortures endurés par un enfant de trois ans qui aspirait à la vie. M. Ali avait une humeur atribe, noire. Ulcéré, le président lui avait demandé : « Tu as eu tout ce courage de commettre ce redoutable , cet innommable crime. Maintenant as-tu le courage de regarder les photos de la victime égorgée ? » Le monstre était resté imperturbable, sans réponse
L’avocat de la partie civile, maître Bel Bordj El Garmi offusqué, estomaqué, scandalisé par les aveux de ce quidam, n’arrive pas à comprendre ce qui était arrivé à cet innocent durant sa détention alors que sa famille s’angoissait, se déchirait les esprits. «pendant que son grand-père était occupé à garer sa voiture, disait la toge noire, le petit Yasser a croisé son voisin qui lui offert des bonbons, du yoghourt » Les analyses effectuées avaient trouvé des traces de ces produits dans l’estomac du décédé. Même les papiers des bonbons ont été trouvés chez le prévenu. Comment peut-on croire qu’un voisin soit à l’origine de ce geste sauvage ?
Au début de l’enquête, l’accusé avait nié les faits. Aujourd’hui, en toute insolence, sans s’émouvoir, il relate les pénibles péripéties malheureuses. C’est par confiance qu’il a commis son abject crime » terminait maître Bel Bordj El Garmi à bout de nerf.
Le représentant du ministère public, également peiné, avait préciséque : Cet individu était, la veille à sa fenêtre, il surveillait, les va et vient des appâts, durant toute la journée, Il était seul dans ce logement. Il a été condamné pour ce même genre de délit. Il a été gracié dans le but qu’l s’assagisse et non se transformer en ogre et récidiver et de quelle manière ? Messieurs les membres du jury, ce honteux massacre a été perpétré par un créature consommant des psychotropes. Il a prémédité son geste. Il avait étudié les faits et les gestes de sa conquête » terminait le parquetier tout en demandant qu’une peine capitale soit prononcée contre lui.
Que pouvait dire l’avocat de l’accusé, commis d’office, personne ne voulait défendre l’indéfendable. Maître Ramoul Rabah, un jeune, ne pouvait plaider en tentant de sensibiliser le tribunal en expliquant que son mandant nécessite des soins de désintoxication qu’un emprisonnement. « C’est un malade, il n’a nullement planifié son geste désolant. C’est une nécessité que de le prendre en charge thérapeutique, médicale que carcérale qui empirerait son état déficient. Il lui faut un centre spécialisé. La preuve en est qu’il venait de sortir de prison pour un cas similaire » Il a sollicité des circonstances atténuantes pour client.
Après les délibérations, et sous un silence sentencieux, glacial, le tribunal criminel de Constantine condamne M. Ali à la peine capitale sans lui accorder les circonstances atténuantes.
Ce verdict a laissé M. Ali imperturbable, de froid. Il savait à quoi il devrait s’attendre. Les assistants étaient là ahuries, ineptes, sans voix. Pour certains c’étaient des larmes que l’on voyait coulait le long des joues. D’autres étaient livides, blafards. Le président, par moment, ôtait ses lunettes pour s’essuyer les yeux embuaient.
« Ecoutez messieurs, je préfère mourir d’une balle que d’être charcuté comme un mouton » criait le jeune policier, Khaled Ayat, à ses bourreaux lors d’un faux barrage, dans la périphérie de Tiguezirt (Tizi Ouzou).
Cet homme de venait de chez lui, de Béni Serrour (M’sila), où il était permission et devait se rendre à son travail, à la sûreté de daïra de Tiguezirt en cette fatidique rencontre avec la mort. Ils étaient en tenue militaire et celle de la garde communale à se trouver dans une voie à grande circulation, à contrôler les documents des passagers des véhicules toutes catégories : les bus ,les cars, les camions, les voitures individuelles qui empruntaient cette route à grande circulation menantde Tizi Ouzou vers la commune de Tiguezirt. Ils étaient là dès les premières lueurs du matin, à vérifier les identités des passagers de cet itinéraire
Croyant avoir à faire à ses collègues, Khaled Ayat s’était hasardé à aller aux nouvelles et prier ses « collègues » de lui faciliter le passage pour qu’il puisse de rendre à son lieu de travail. Il devait être à son poste de travail avant 08 heures. Il était en retard. En toute confiance, Khaled Ayat avait décliné son identité et sa fonction. « Je vous jure que je suis un police » précisait-il à ces hommes en « tenues réglementaires)
C’est à ce moment-là que trois les « militaires » encerclèrent et pointèrent leurs armes sur lui. Intrigué, Khaled Ayat, s’était crié « pourquoi toutes ces armes sont-elles pointées contre moi ? Je suis votre collègue ! » L’un du trio lui ordonna de se mettre à genoux, ensuite à plat ventretout en lui assenant des coups de pieds, des coups de poings sur tout le corps sans défense. Le second lui plaça le canon de sa kalachnikov au dos.
Ils se mirent à trois pour luiligoter les mains et les pieds. C’est lorsque le troisième « policier » passa devant lui, alors qu’il était à plat ventre, il remarqua que cet individu portait des bottes en « caoutchouc ». Alors que le pantalon qu’il portait ne lui arrivait qu’au mollet. Khaled Ayat avait compris qu’il est tombé entre les mains des sanguinaires. Qu’il était pris au piège tendu par « des êtres sans foi ni loi ». Le pauvre policier essayait de détourner l’intention des barbares. Ces quelques fractions de secondes lui avaient permis de prendre son courage à deux mains. Il s’était relevé, s’était agenouillé défiant ceux qui l’avaient contraint à se prosterner. Il a tenté des pourparlers dans le but de desserrer la tension qui a été exercée sur lui.
Profitant de ces fractionsd’inattention, Khaled Ayat s’était redressé et mû par un courage inouï , singulier, prodigieux il s’ était mis à courir vers l’oued tout proche de la route. Sa bravoure et son élan ne lui ont été d’aucune utilités car une rafale de l’arme automatique lui laboura le dos. L’intrépidepolicier s’affala face à terre
Ne se contentant nullement de lui avoir tiré dans le dos, l’assassin arriva sur lui et avec rage, et vida son chargeur en prenant soin de viser la tête. Ses acolytes fouillèrent l’agent et trouvèrent dans ses poches, la carte professionnelle, le permis de conduire, une demande de congé de maladie légalisée par médecin de la sûreté nationale. Khaled Ayat est né le 08 Septembre 1 974. Avant de se retirer, la horde sauvage avait distribué des CD ,des tracts subversifs en venimeux à tous ceux qui étaient présents et avaient assisté, impuissant à ce crime, en direct, de sang-froid.
En se retirant, les barbares , en accoutrement des services de sécurité, ont été rejoint par un autre groupe, en tenue afghanes, barbus, qui était dissimulé dans le bois avoisinant, ils étaient aux aguets. Khaled Ayat a été victime de naïveté . Il a payé de sa vie en croyant avoir à faire à ses collègues. Triste sort que celui de ces